TEST - Call of Duty: Black Ops 4 - Sans solo, la recette fonctionne toujours

Bien évidemment, Call of Duty: Black Ops 4 propose un mode multijoueur, et lors de la présentation du jeu par Treyarch en mai dernier, trois mots ont suffi à rassurer les fans : « on the ground ». Eh oui, les multiples sauts avec un jetpack et les glissades sur les murs, c'est fini, nous retrouvons ici des Spécialistes bien terre à terre, pour un gameplay certes plus classique, mais surtout plus efficace.

Des gunfights ultra rapides et nerveux, pas le temps de cligner des yeux.

Le changement principal vient de la barre de vie, qui ne remonte plus toute seule, il faut penser à se retirer du combat pour se soigner. Un petit côté tactique dans le feu de l'action qui demande un temps d'adaptation, mais finalement, incarner les Spécialistes de Black Ops 4 dans le multijoueur est un vrai bonheur. Ces Spécialistes, justement, sont désormais au nombre de 10. Nous retrouvons ainsi 6 personnages déjà jouables dans Black Ops 3, notamment Battery et son lance-grenades, Ruin et son grappin ou encore Seraph et son revolver Annihilateur, mais quatre nouvelles têtes s'invitent à la fête. Bon, si vous connaissez Rainbow Six: Siege, vous n'aurez aucune surprise, avec Ajax et son bouclier balistique, Crash et son kit de soin, Recon et ses lunettes permettant de voir les ennemis à travers les murs et Torque, qui peut poser une large barricade pour défendre une position (parce qu'avoir une énorme barbe rousse ne suffit pas). De nouveaux personnages très inspirés de ce qui se fait ailleurs, mais qui permettent clairement de faire varier le gameplay et surtout de renforcer la nécessité de travailler en équipe pour être victorieux. Bon, le teamplay reste secondaire, il n'y a pas non plus besoin d'être dans le chat vocal pour gagner, mais au moins de rester près de ses coéquipiers, car leurs capacités spéciales dévastatrices peuvent souvent renverser un combat et donc faire gagner de précieux points à l'équipe.

Du côté des modes de jeu, nous avons surtout la présence du mode Contrôle, qui propose de capturer ou défendre deux points fixes sur la carte, c'est encore une fois du déjà-vu ailleurs, mais ça fonctionne (et là, le microphone est bien pratique), mais surtout le mode Heist. Celui-ci s'inspire un peu du système des Counter-Strike où le joueur débute la partie avec seulement un pistolet et quelques munitions, le but étant de faire des frags, évidemment, mais surtout de rapporter le cash à un point d'extraction. L'équipe gagne ainsi davantage d'argent pour acheter de meilleures armes, des munitions, des accessoires et de l'équipement (gilet pare-balles, grenades, etc.) et des atouts, ce qui donne clairement l'avantage pour le round suivant. Nous retrouvons bien évidemment d’autres modes plus classiques et connus des joueurs, comme les Match à mort, Match à mort en équipes, Recherche et Destruction, Domination et Hardpoint. En soi, rien de bien neuf à l’horizon, mais la recette est suffisamment maîtrisée depuis toutes ces années pour proposer une expérience nerveuse, intense et fun. Comme d’habitude, les joueurs ont accès à tout un tas d’armes bien différentes, à l’apparence futuriste moyennement réussie, mais qui procure de vraies sensations. Que ce soit avec un fusil de sniper, à pompe ou d’assaut, le joueur peut se faire plaisir et personnaliser à foison sa classe avec des accessoires sur l'arme, des atouts et des équipements, pour par exemple se soigner plus vite ou avoir une meilleure armure.

Enfin, parlons rapidement des cartes, qui sont au nombre de 14, dont 4 remastérisées d'anciens opus avec brio (Nuketown n'est pas encore disponible), et qui ressemblent finalement à toutes les autres maps des récents Call of Duty. Nous avons ici des environnements plutôt jolis, mais des tailles toujours assez petites qui laissent davantage place aux combats rapprochés, même si quelques axes permettent aux snipers de s'amuser. Quoi qu'il en soit, la construction est globalement tout le temps la même, avec un point central, un spawn en haut, un autre en bas et trois axes (deux latéraux et un central). Cela donne donc des gunfights ultra rapides et nerveux, pas le temps de cligner des yeux, mais quelques endroits sont toujours là pour se mettre à l'abri et restaurer sa santé.