Bound : Un jeu de plateforme qui mêle expression corporelle artistique et décors pixelisés qui s'éclatent sur votre passage ? Plastic l'a fait.
Décidément très proche des studios indépendants avec qui collabore Sony, Santa Monica Studios s'est associé à Plastic pour nous proposer Bound.
Le concept est à la fois si simple et si complexe, lui qui nous met dans la peau d'une princesse passionnée par la danse, qui va devoir défendre son royaume surréaliste des attaques d'étranges colosses. Nos entrechats et autres sauts de cabris sont réalisés dans un univers haut en couleur, rempli de fractales et de formes à géométrie variable. Mais alors que dès le départ, nous comprenons que cette expérience métaphorique est liée à une mystérieuse femme enceinte, le but sera de percer les secrets que nous cache ce milieu.
Dans la directe lignée des jeux d'ambiance au message abstrait, Bound arrive-t-il à se faire une place ? La réponse, dans notre test !
Commençons par écarter un point central de Bound, son gameplay. Concrètement, le jeu de plateforme nous demande de parcourir un niveau à l'architecture imprévisible, en sautant par-dessus du vide, grimpant sur des drapés aériens, virevoltant sur des obstacles qui changent le sens de la gravité...
Les mécaniques sont très rudimentaires, et malheureusement imparfaites.
Mais, malheureusement, tout se fait très simplement, sans quasiment aucune difficulté. Pas une énigme pour bloquer notre progression, tout ce qu'il faut faire, c'est avancer, avancer et encore avancer. Avec les plans de caméra, les indices visuels et souvent même des orbes à récupérer sur le chemin, la route est tracée et il n'y a qu'à marcher voire courir, en n'oubliant pas de sauter quand il le faut, pour terminer le niveau.
Certes, il y a quelques subtilités, comme de ponctuels jeux de gravité un peu perturbants, et d'ailleurs pas forcément bien gérés lors des changements de plateformes, ou des zones cachées à explorer, plusieurs routes étant parfois disponibles pour suivre le chemin principal ou découvrir des pièces secrètes. Et il y a aussi des éléments agressifs du décor qui nous attaquent, mais il suffit de danser pour déclencher un bouclier défensif et continuer notre route, comme si de rien n'était. Les mécaniques sont donc très rudimentaires, et malheureusement imparfaites, avec cette gravité pas toujours bien gérée et une précision pas toujours très fine lors des sauts, qui causent des chutes : bon, d'accord, nous réapparaissons pile à l'endroit où nous avions posé le pied avant, mais tout de même.
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