TEST - BioShock Infinite : Tombeau Sous-Marin - Épisode 2, le DLC de tous les fantasmes

Sur le plan visuel, la technique est la même que celle utilisée pour Infinite, soit un moteur propre et sans trop de bavures, mais qui n'a rien d'éblouissant, c'est donc encore une fois par l'univers et les décors que l'extension fait la différence. Rapture a déjà fait maintes fois ses preuves en matière d'esthétique, et nous y découvrons en plus quasi exclusivement des environnements inédits, pleins de charmes, mais qui manquent un peu de personnalité. Malgré tout, l'ambiance globale de la cité s'y retrouve, et tous ceux qui y ont déjà mis à pied sauront que cela signifie déjà beaucoup.

Passons rapidement sur la bande-son, nette et sans fausse note, qui se permet même de reprendre un classique de la chanson française lors de deux moments clés de l'extension, très justement utilisé. Les doublages sont toujours au poil, dommage que certains sous-titres comme ceux des voxophones soient étonnement passés à la trappe. Dernier mot sur la durée de vie : là où il fallait tout pile deux heures pour traverser le premier épisode sans courir en ligne droite, il faut au bas mot trois bonnes heures pour apprécier cette extension, plus pour découvrir tous les secrets que renferme ce nouveau recoin de Rapture, et encore plus pour ceux qui se fixeront le défi de ne tuer personne, tentant quelle que soit votre nature tant les environnements et les mécaniques sont parfaitement pensées pour ce genre de challenge.

Gameplay justement revisité, défi présent, durée de vie correcte, rejouabilité assurée au moins une fois pour beaucoup, univers toujours aussi charmeur, scénario qui émerveillera tous les fans de la licence (mais qui perdra malheureusement tous les autres), ce Tombeau Sous-Marin – Épisode 2 possède tous les arguments que nous aurions pu attendre d'une extension remplie de promesse et que nous n'avions pas retrouver avec le premier épisode. Immanquable pour les aficionados de BioShock, à conseiller tout de même à ceux qui ne font que traverser les épisodes sans chercher à percevoir toutes leurs subtilités.