TEST - Battleborn : la rencontre détonante du FPS et du MOBA

À la manière d'un MOBA classique, Battleborn inclut un système de niveaux propres à chaque partie. Une fois l'un d'eux passé, nous accédons au menu Helix qui permet d'améliorer une capacité spéciale de son Héros parmi deux, voire trois choix différents.

Battleborn propose 25 types de gameplay différents tant les Héros sont uniques dans leur approche du combat.

Cela comprend ainsi les modifications de compétences, changeant légèrement la manière de jouer avec son Héros, ou simplement améliorer les effets. Au bout du cinquième niveau, nous débloquons même une compétence Ultime, plus longue à recharger, mais particulièrement efficace. Si certains personnages sont très faciles à aborder, comme Oscar Mike et son fusil d'assaut, d'autres demandent un peu plus de talent pour les maîtriser, notamment les Héros spécialisés dans le corps-à-corps. Ainsi, Battleborn propose presque 25 types de gameplay différents tant les Héros sont uniques dans leur approche du combat. Qu'ils s'agissent de personnages faits pour l'attaque, la défense ou le soutien, tous sont intéressants à jouer et très utiles dans les parties. Cependant, les sensations ne sont pas toutes les mêmes. Encore une fois avec Oscar Mike, le feeling de son arme, c'est-à-dire le ressenti à chaque tir, est inexistant, tout comme avec l'arc de Thorn. Les coups au contact d'autres personnages manquent d'impact et de puissance, les rendant plats. Nous donnons des coups, mais ne ressentons pas vraiment les effets, même avec des vibrations sur une manette.

Dans une partie, nous récoltons également des fragments de cristaux, qui peuvent servir soit à débloquer du matériel, soit à activer des pièges et autres tourelles de défense. Le principe reste classique, mais assez efficace contre les sbires ennemis, notamment pour protéger une zone précise, que ce soit à l'aide de canons automatiques ou de robots défensifs. L'idée n'est pas nouvelle, mais permet de diversifier un peu plus le gameplay et surtout d'apporter une petite dose de stratégie aux parties. Il est aussi possible de combattre des mercenaires pour les rallier à l'équipe de manière temporaire. Encore une fois, tout cela vient des MOBA, mais s'imbrique parfaitement dans un jeu de tir à la première personne.

Le contenu des modes de Battleborn est quant à lui très faible. Comptez seulement huit missions dans le mode Histoire, avec la possibilité de les rejouer en coopération ou avec d'autres Héros, et seulement trois modes multijoueurs, chacun ne comportant que deux cartes. Le tour d'horizon est rapidement fait et, même si les modes sont assez originaux, difficile de s'éterniser sur le jeu pendant des heures et des heures, surtout dans des parties en ligne qui ont tendance à durer assez longtemps si les équipes sont bien équilibrées. Car oui, Battleborn souffre d'un matchmaking assez laborieux, une équipe de néophytes pouvant se retrouver contre des experts et passer un mauvais moment. Autre souci, l'équilibrage des Héros, certains personnages, comme Rath, étant dévastateurs et difficiles à affronter. Notez enfin qu'il est obligatoire d'être connecté à Internet pour lancer une partie, même dans le mode Histoire en solo.