Nous avons testé ce casque original avec des haut-parleurs en forme d'oreilles de chat et des LED. Gadget ou vrai casque haut de gamme ?
Impossible de passer inaperçu lorsque vous portez le casque Axent Wear. De par son design assez spécial, il attirera forcément les regards et convoitises des passants si vous assumez le porter en public, et pour le moins source d'interrogations auprès de votre entourage.
Nous notons toutefois la robustesse de l'ensemble, avec une impression de produit sophistiqué de par son allure futuriste et ses fonctionnalités hors du commun.
La structure globale du casque est assez résistante, même si nous observons un jeu au niveau du pivot des écouteurs. L'ambiance lumineuse est légèrement décevante, puisqu'il s'agit simplement de LED blanches cachées sous du plastique teinté en fonction du coloris choisi, délivrant un rendu moins convaincant que la promesse « colorée » décrite sur papier. De toute évidence, l'utilisateur doit se situer dans un environnement assez sombre pour profiter de cet atout purement décoratif. Il s'agit probablement d'un compromis pour maximiser l'autonomie annoncée à 5h d'utilisation en mode utilisation complète (la charge dure presque 3h).
Le son stéréo issu des haut-parleurs (2W) pulse sans pour autant saturer en volume maximum, assez encourageant pour les utilisateurs souhaitant partager leur musique et comparable à une enceinte portative de bonne facture (environ 4W), toutefois un bruit parasite continu survient lors de l'activation de cette fonction. Sans s'improviser audiophile, le son interne est également de bonne qualité, même si nous regrettons parfois des notes un peu étouffées. La restitution est somme toute très honnête pour un produit estampillé « premium ». Nous apprécions la réduction des bruits environnants : le système auditif est largement recouvert par les enceintes, ce qui permet de s'isoler « dans sa bulle » sans laisser filtrer l'écoute autour de soi. Seul bémol, quelques bruits étrangers se font entendre en l'absence de son, imputables au câble fourni de moyenne qualité.
Après beaucoup d'heures avec ce casque cloué sur la tête, et malgré un confort notable, la pression exercée sur le crâne peut s'avérer dérangeante, comparé à certains modèles beaucoup plus légers. Sur la balance, le modèle Axent Wear dépasse les 460 grammes alors que notre Tritton Kunai affiche un poids plume de 200 grammes tout pile. Le surpoids des nekomimi super kawaii se fait donc sentir. La rigidité imprimée par l'arceau et le système over ear provoquent également quelques douleurs autour des oreilles en utilisation prolongée.
Récompense de palier franchi (1,5 million de dollars), le microphone gaming boom vient se brancher sur la sphère gauche, à côté de l'entrée jack pour le son. Le câble tellement flexible a tendance à se vouter, à tomber. Dommage. Les quelques tests vocaux menés au travers d'appels téléphoniques et de conversations Party attestent d'une qualité acceptable, malgré un léger manque de clarté. Sur consoles, le dispositif vient se brancher comme tout autre casque équipé d'un micro, rien de plus simple. Sur PC en revanche, il est nécessaire de passer par un adaptateur splitter jack ou un boîtier-télécommande branché en USB.
Sur la partie inférieure de l'oreille droite se situe judicieusement l'interface, qui pour le coup passe quasi inaperçue. Nous y retrouvons le témoin lumineux rouge dédié à la charge (clignote rapidement en cas de batterie faible, lentement en pleine charge et reste allumé une fois la charge terminée), les boutons d'éclairage LED et diffusion de son (activation HP), le port microUSB puis les boutons d'ajustement de volume externe pour le son sortant par les oreilles de chat.
La télécommande du câble auxiliaire présente une texture striée dont la finition est agréable au toucher. Cette partie intègre les traditionnels boutons de volume ainsi qu'un bouton central pour la mise en lecture/pause audio et la prise d'appel. La touche du milieu, affublée d'un cercle, permet également sur une double pression de passer au prochain titre de playlist. Une triple pression rapide permet, théoriquement, de reculer d'une piste... chose impossible en pratique.
Commenter 14 commentaires
Tout à fait d'accord, il faut assumer ^^ Allez Bel57, un selfie !!!
y'a que moi qui au lieu de voir l'objet geek a compris le non sens de ce bordel, c'est comme si on faisait un iphone avec écran tactile, mais avec un trackpad en dessous ... non mais bon sens !!!
Encore une attrape couillon pour faire du blé. Je veux bien qu'on soit geek, mais y'a un moment faut faire la part des choses entre gadget geek et gadget débile. La on nous prends clairement pour des cons !
Ce que vont faire la bande de pote dans les transports xD