Summer Challenge : Camille Lacourt a-t-il bien choisi son premier jeu vidéo à soutenir ?
En cette période estivale, certains joueurs chercheraient peut-être un rayon de soleil dans le monde du jeu vidéo, rayon qu'il ne risquent malheureusement pas de trouver avec Summer Challenge: Athletics Tournament. Dès son lancement, le jeu pose les bases de ses soucis : chargement trop long par rapport à la qualité spartiate du menu, accompagné d'une musique digne d'un jeu sur PlayStation. Nous sommes alors invités à observer la liste des défis à accomplir, défis qui correspondent aux trophées/succès du jeu, ou à déterminer l'épreuve ou le groupement d'épreuves que nous allons accomplir sous forme de discipline unique, tournoi ou "carrière". Commençons par un petit tour de celles-ci.
Toutes basées sur les disciplines disponibles aux Jeux Olympiques, les épreuves sont au nombre de huit, bien que certaines possèdent quelques variations. Ainsi, la course se décline sous forme de sprint, 100m, 200m, et 400m, dont la jouabilité se limite à maintenir et le relâcher au tir avant de secouer le joystick de droite à gauche inlassablement ("Aïe"), mais également sous forme de course de demi-fond 1500m, dont les variations sont le fait de manier de manière opposée les deux joysticks ("ouille"), de gérer notre vitesse pour conserver notre endurance, ou l'ajout de trois "boosts" pour doubler les concurrents : il est alors difficile de gérer tous les boutons tout en conservant sa vitesse. Ensuite, le lancer de javelot, de poids, de disque ou de marteau nous invite à faire des cercles ou des déplacements latéraux à vitesse croissante avec le joystick droit (cette explication scientifique cache en fait une utilisation simplissime de la manette, essayez par vous-mêmes), à gérer l'inclinaison de notre lancer avec le Sixaxis, puis à appuyer sur au dernier moment.
Tir chargé au maximum, inclinaison parfaite et lâcher au dernier moment, et pourtant, le record n'est pas toujours au rendez-vous.
Le saut repose sur à peu près les mêmes mécanismes, si ce n'est qu'il faut secouer la manette pour le saut à la perche ou en hauteur ou appuyer sur avant la marque pour le saut en longueur ou le triple saut, une fois encore après avoir chargé notre énergie en massacrant le joystick ("Aïe aïe aïe"). Le 100m nage libre nous invite à faire le même départ qu'en sprint et les mêmes mouvements qu'en demi-fond une fois dans le bassin, ainsi qu'à appuyer (encore) sur en bout de piste pour réussir son retour. En 100m papillon, nous retrouvons les mêmes mécanismes, à l'exception qu'il faut faire des ronds opposés pour avancer (ouille ouille ouille), imitant ainsi pauvrement le geste des nageurs.
AAAAAAïeuuh ! Oui, Summer Challenge fait mal lors des épreuves précédemment citées, nous obligeant à secouer notre joystick (à ne pas sortir de son contexte) pour progresser dans des épreuves lassantes, et la douleur ressentie est proportionnelle à la longueur de séance de jeu, elle-même inversement proportionnelle au plaisir ressenti manette en main (proportionnalité, quand tu nous tiens !). D'autres épreuves tout aussi "grisantes" sont jouables, comme l'escrime qui se limite à se confronter à un adversaire, à appuyer sur ,,, ou pour attaquer, à appuyer sur la bonne touche qui apparaît à l'écran pour se défendre et à se rapprocher ou à s'éloigner pour diminuer ou augmenter le délai pour appuyer sur le bouton.
Commenter 11 commentaires
C'est ce que j'allais écrire !
Le pire c'est que je l'ai acheté car j'aime bien ce genre de jeu, mais la j'ai été super déçu
Navre de te contredire mais ce jeu est la version française et achetée en France :-)
Ah JDG le pauvre je le plaint déja
Au temps pour moi, j'étais persuadé du contraire ne l'ayant pas vu dans les backs en France au moment où j'avais songé à l'acquérir.
Un moment de faiblesse...
LOL faiblesse bien compréhensible... Car peu de magasins l'avaient en stock.