Bulletstorm : Sea, Sex & Gun, un cocktail épicé et détonant qui risque fort de plaire à la gente masculine.
Au 26ème siècle, la Confédération des Planètes est l'une des forces les plus puissantes de la galaxie. Le général Sarrano en est l'un des plus grands hommes et dirige ardemment une sombre organisation secrète, dont le seul but est de maintenir la paix dans l'univers : Dead Echo. Lors d'une de ses missions, Grayson Hunt, protagoniste du jeu et meilleur élément de Dead Echo, exterminera sa cible avant de se rendre compte que celle-ci était totalement inoffensive, et cherchait à lever le voile sur une série de meurtres liés à la Confédération. Troublé par cette révélation, Grayson s'échappe de sa planète avec son équipe, ils trahissent leur organisation et deviennent les hommes les plus recherchés de la galaxie.
Dix ans plus tard, le justicier qui était auparavant le plus cool de son unité est devenu un alcoolique notoire, dont les seules occupations sont désormais la piraterie et la survie. Avec ses trois collègues, ils font les quatre cents coups tout en fuyant leurs anciens supérieurs qui ont fixé une prime sur leurs têtes. Après une vaine tentative de destruction de l'Ulysse, le vaisseau du général Sarrano qui les pourchassait, les navires de l'homme en quête de vengeance ainsi que celui de son ancien supérieur sont détruits et s'écrasent sur la planète Stygia sous la force de l'attraction.
Après cette longue introduction entièrement jouable, notre héros et son acolyte robotisé peuvent découvrir une architecture opulente proche de celle de Dubaï et Las Vegas, mais désormais en ruine et occupée par des civilisations tribales, voire cannibales. Il nous faudra survivre et nous échapper en compagnie de notre ami Ishi Sato, amoché durant l'atterrissage forcé et reconstitué à partir de composants électroniques. Notre salut se trouve peut-être auprès de Trishka, une ennemie survivante du crash qui réclame un vaisseau et de l'aide pour s'échapper.
Vous l'aurez compris, ce scénario de base apporte une grande originalité au petit monde redondant des FPS. Un personnage principal loin d'être héroïque et finalement loin du stéréotype du loubard de base, qui apporte un vent de fraîcheur en même temps qu'un humour gras et bien dosé. Les autres personnages à la carrure imposante, Epic Games oblige, gravitent eux parfaitement autour de notre protagoniste, offrant des séquences sympathiques et variées suivant l'interlocuteur. Que ce soit un Ishi en proie à une schizophrénie notoire ou une Trishka au comportement agressif, les caractères sont différents et susceptibles de donner lieu à des répliques marquantes.
La planète possède elle aussi une histoire, un passé, et un écosystème des plus intéressants. Ajouté à tout cela, un scénario qui évoluera de manière surprenante, mêlant des situations très classiques de jeux d'action, mais assumées et améliorées comme jamais, à d'autres singulières et uniques. Bref, un très bon cocktail qui, comme le comprendront tous ceux qui iront jusqu'au bout du générique, donnera très probablement lieu à une suite.
Commenter 14 commentaires
Merci pour le test
Merci pour ce test !
Les trophées sont pas super super compliqués, mais faudrait y consacrer du temps, genre 20 heures et encore, en les gardant constamment à l'esprit.
En parlant de trophée : Dans Crysis 2 un trophée est nommée "Joué une partie multijoueur 6 mois après votre première connexion au jeu"
C'est chaud
Normalement si tu changes la date de ta console, ça devrait marcher
Non parce que le scénario est en mousse sans aucune profondeur, un gameplay au ras des pâquerettes ( c'est quoi la touche "saut" ?! ben non il y en pas -_- ).
Des textures mal travailler la plus part du temps ainsi que des finitions fini à la truelle.
En gros comme dit plus haut on y joue 5 minute pour passer le temps mais c'est tout =)
Gros problème non évoqué : le multijoueur qui ne fonctionne que très rarement (avec en plus des messages genre "PB de connexion, vous êtes en NAT modéré"...)
C'est un FPS Bourrin , tu t'attendais à quoi ?