TEST - Atelier Firis: The Alchemist of the Mysterious Journey - Une nouvelle vision du monde

L'élément principal de la série est bien sûr l'alchimie. Et pour mélanger plusieurs ingrédients afin de créer un objet différent il faut un atelier. Comme précisé en première page, il n'y a pas de ville principale où se situe ce dernier, cette fois-ci il est portable et peut être déployé dans les divers feux de camp éparpillés sur la route. Que pouvons-nous faire dedans à part synthétiser des objets ? Eh bien, nous pouvons parler à nos compagnons, nous reposer pour regagner de l'endurance et des points de vie, sauvegarder, etc. De plus, nous pouvons rajouter des meubles pour non seulement personnaliser notre foyer, mais surtout pour améliorer notre expérience de jeu. Un meilleur lit permettra de récupérer plus rapidement, ajouter des armoires augmentera la capacité maximale de stockage et bien d'autres choses encore.

Revenons à la synthèse, nous savons qu'il faut des ingrédients à mixer et heureusement que le monde en est rempli. Minéraux, herbes, fleurs, fruits, etc., ils pullulent et diffèrent sur leur façon d'être récoltés. Nous pouvons détruire de gros rochers ou cristaux à coup de bâton, de pioche ou plus rapidement en utilisant une bombe, frapper certains arbres pour en récolter les fruits ou tout simplement tuer des monstres pour leur butin. Une fois notre sac plein, il nous faut le vider en rentrant à l'atelier, mais attention de ne pas mourir avant, car une partie des récoltes sera perdue. De plus, chaque action en dehors de l'atelier utilisera les points d'endurance de Firis qui en possède un maximum de 100. Une utilisation totale de ses points provoquera l'évanouissement de notre héroïne et l'enverra au dernier feu de camp utilisé. Il faut donc bien gérer ses déplacements en plus des récoltes et des combats. Surtout que le temps passe aussi pour chaque action effectuée.

Contrairement aux précédents épisodes, Firis peut tout créer d'elle-même !

Maintenant que nous avons nos ingrédients, nous pouvons plonger dans notre chaudron pour créer ce que nous désirons. Mais il nous faut quand même apprendre des recettes, et pour cela le jeu a été bien pensé. La façon de les acquérir nous pousse à varier notre aventure, car Firis apprend d'elle-même avec des idées (bien qu'il existe toujours quelques bouquins à découvrir pour certaines recettes). Ramasser plusieurs fois un matériau donnera une idée de recette par exemple, ou utiliser un objet à plusieurs reprises permettra de découvrir une version améliorée. Toutes les idées débloquées sont listées dans le livre de recettes. De plus, en accomplissant des quêtes, nous gagnons quelques fois des points d'idées qui nous permettent « d'acheter » une recette immédiatement sans préremplir les conditions pour la débloquer.

Nous avons les matériaux et les recettes, nous pouvons nous mettre au travail maintenant. La synthèse se passe en cinq étapes : tout d'abord choisir la recette de l'objet voulu, puis les matériaux, sélectionner le catalyseur (ou pas) pour pouvoir mixer le tout et enfin choisir les caractéristiques possibles. Alors oui, la première partie de la synthèse n'a pas bougé, c'est à partir du catalyseur qu'il y a du changement. Ce dernier sert à rajouter des bonus si nous remplissons quelques conditions pendant le mixage comme l'augmentation de la qualité de l'objet ou sa taille. Précisons que la qualité de l'objet synthétisé dépendra de celle des matériaux utilisés, cela va de soi. Contrairement aux précédents épisodes, Firis peut tout créer d'elle-même ! Pas besoin de forgeron pour fabriquer les armes ou armures, et pour éviter d'être trop en avance, un système de progression des objets a été implémenté. Créer un objet fera gagner de l'expertise et augmentera le niveau. Chacun d'eux donnera des bonus de synthèse comme une augmentation du nombre d'utilisations d'un consommable ou une meilleure qualité finale par exemple. Bien que cela ait l'air complexe au premier abord, nous nous habituons très vite à la mécanique de l'alchimie et passons des heures à créer des objets.