Arslan: The Warriors of Legend : Tout en reprenant les codes de leur saga Dynasty Warriors, Omega Force et Koei Tecmo nous livrent une adaptation solide du manga Arslan, avec ce qu'il faut d'originalité et de fidélité.
Pour en revenir aux doublages, ceux-ci sont donc extrêmement fidèles à l'anime, avec le retour des doubleurs originaux pour tous les protagonistes. De ce côté-là, rien à redire, bien que certains auraient peut être apprécié d'autres pistes sonores en anglais pour faciliter davantage la compréhension en direct des péripéties. La musique réserve son lot de jouissance, avec des morceaux qui respirent l'aventure et l'héroïsme, une bonne dose d'instruments à vent, et des inspirations larges qui offrent une variété musicale très plaisante. Les bruitages sont eux omniprésents, pour nous mettre dans l'ambiance en permanence, quitte à parfois friser l'overdose de cris japonais stridents. Les amateurs d'anime épiques apprécieront.
Un rendu global mi-figue mi-raisin.
Et pour reparler des graphismes, ils font aussi le travail. D'abord, les cinématiques sont sans fautes, reprenant une fois encore les codes de l'anime, avec des couleurs éclatantes, des dessins précis en 2D, et un style "parchemin" donnant une tonalité particulière à ces scènes. Le tour de force est que les modèles 3D utilisés lors de certaines cut-scenes sont tout aussi jolis et très bien animés, facilitant la transition entre les scènes et permettant encore une fois de ne jamais sortir de cet univers.
Pour ce qui est des combats, la recette Musô reprend le dessus, avec des centaines voire des milliers de soldats affichés à l'écran, sans jamais aucun ralentissement. Les affrontements sont extrêmement fluides, grâce à des animations soignées et variées. Arslan: The Warriors of Legend n'est cependant pas exempt de défauts techniques, la plupart étant communs chez les beat'em all du genre. Problème de collisions entre les personnages et les objets, absence totale de variété dans l'apparence (et dans les types) des adversaires réguliers, aliasing sur presque tous les contours qui rend le tableau imparfait...
Ajoutez à cela les inévitables décors redondants, qui offrent de beaux environnements, mais sans relief ni variabilité appréciable au sein d'un même niveau, et des textures loin d'être folichonnes, et vous obtenez un rendu global mi-figue mi-raisin, avec autant de qualités que de défauts notables. Fort heureusement, la facilité d'immersion parvient vite à faire oublier les quelques aspects négatifs.
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Ça me fait penser à FFXIII : LR où tu as Hope qui discute avec Lightning alors qu'il faut que tu avances, que le temps tourne et qu'en plus, dans certains cas, les montres te sautent dessus donc quand tu voulais suivre, c'était vraiment limite par moment ...
Bref, étant donné que j'ai bien aimé Arslan, je pense que je testerai tout de même ce jeu à l'avenir. Et vu qu'il y a des chances que le jeu doit suivre grandement l'anime, je pense que ça sera moins bloquant si on ne peut suivre facilement les "écrits".
Merci pour le test !