Tearaway : La PSVita à son meilleur ?
De toute évidence, Tearaway ne ressemble en rien à ce que nous avons déjà pu voir jusqu’à présent. Pour faire simple et en vulgarisant un peu, il mélange les genres action enfantine, puzzles gentillets et plateforme simpliste, avec un zeste de god-mode. Concrètement, vous contrôlez un des messagers, à savoir Iota ou Atoi, avec une maniabilité classique (sauter, diriger, porter/lancer des objets), tandis que vous pouvez directement interagir avec l’environnement à l’aide de vos gros doigts et des interfaces tactiles de la PSVita (écran et pavé situé à l’arrière).
Tearaway est plus qu'un simple produit exotique : il est un bijou de technologie.
Forcément, les possibilités sont assez énormes puisqu’au hasard vos mimines permettent de déclencher des mécanismes (ralentir un disque pour continuer d’avancer) ou d’aider le personnage principal, qui est tout sauf un héros aux capacités hors norme (le faire sauter plus haut avec des trampolines dédiés à cet effet). Parfois, vous allez devoir utiliser les deux types de gameplay - classique et exotique - pour pouvoir continuer l’aventure (bonjour les acrobaties avec les mains).
En outre, à l'instar des LittleBigPlanet, Media Molecule a implémenté des éléments de personnalisation. Cela passe par le ramassage de confettis (aka la monnaie du jeu) et aussi par les deux appareils photo de la console portable de Sony Computer Entertainment ou encore nos propres créations réalisées directement sur la PSVita. Certes, vous ne pourrez pas créer votre niveau, mais le fait de pouvoir mettre des gommettes sur son personnage - ou certains éléments de l'environnement - ou encore de prendre des clichés pour les intégrer à l'univers (et, en quelque sorte, le façonner à sa guise) est un argument supplémentaire pour faire mouche.
Et bien au-delà de cet habillage créatif/artistique, le studio a pensé Tearaway pour en faire une véritable démo technique de la PSVita (dommage qu'il ne soit pas sorti en même temps, pour le coup). Car le titre n'a strictement rien oublié en route, que ce soit les fonctions gyroscopiques, le pavé tactile arrière (rarement sollicité) ou la réalité augmentée (intégration de nos photos). En un mot comme en cent, et même si certains concepts ne sont pas assez utilisés et/ou mélangés, Tearaway est plus qu'un simple produit exotique : il est un bijou de technologie, mêlant game design inédit et gameplay idoine.
Commenter 6 commentaires
Et quel test ! J'ai pris un vrai plaisir à le lire... Ce qui me donne encore plus envie de découvrir ce jeu
Maintenant, j'avoue que ce n'est pas le genre de jeu que j'attends pour ma VITA: gros mangeur de RPG, FPS et de beat-them-all que je suis...
En espérant qu'il est du succès malgré tout, car il semble abouti et bien optimisé pour la VITA
Sur un autre site un test est paru, la durée de vie est notée comme un point fort avec un nombre de 12h.
Je veux bien qu'il y ait une part de subjectivité dans les tests mais passer du simple au double (même un peu plus), surtout sur ce genre de critère qui est quantifiable ...
Je lis souvent les mêmes choses au sujet de la durée de vie des jeux... La durée de vie d'un jeu c'est quoi ? La durée avant d'en voir la fin ? La durée avant d'en obtenir le trophée de platine ? La durée pendant laquelle on aura de temps en temps envie de revenir sur ledit jeu tout simplement parce qu'il est bon ? Si c'est la dernière option, la durée de vie est quasi infinie, pour les jeux de qualité.