Resonance of Fate : Nouvelle forme de RPG ? Un trio révolutionnaire ? Le nouveau bébé de Sega, End Of Eternity, est entre nos mains pour vous donner notre verdict.
Lorsque nous pensons à Tri-Ace, nous pensons forcément à l’une des séries qui a su marquer une génération dans les RPG : Star Ocean. Ils nous ont habitués à voir des mondes épiques, colorés, et variés. Oubliez donc cet univers, car End Of Eternity est totalement à l’opposé de la galaxie RPG traditionnelle et bouscule un peu les règles du genre.
Vous voici dans une situation post-apocalyptique, où chaque décor représente une vision globale sur un univers en détresse. End Of Eternity est gris dans tous les sens du terme. Avec des environnements maussades et sobres, vous vous plongerez littéralement dans ce côté obscur que nous propose la firme nippone. C’est pourquoi, d’un point de vue graphique, vous distinguerez les phases d’actions, d’explorations et de cinématiques sans aucun souci. Chacune proposant un point de vue différent.
Vous baverez devant la scène d’introduction, vous vous délecterez dans des villes plutôt bien détaillées, mais vous aurez du mal à avaler la pilule quand vous visionnerez les zones de combat qui sont relativement pauvres. Globalement, c’est correct mais cela ne va pas plus loin. En effet, même si nous retrouvons avec grand plaisir le chara design des traditionnels héros japonisants, End Of Eternity joue sur son aspect chaotique pour cacher ses défauts. Ce n’est pas désagréable à l’œil, mais ce n’est pas non plus l’extase visuelle.
Commenter 2 commentaires
Les RPG ont toujours eus un certain niveau de difficulté.
D'autant que la plupart des jeux de rôle actuels possèdent justement un taux d'exigence volontairement assez bas pour permettre aux casuals de pas trop être perdu. Ce RoF fait figure d'exception.