PREVIEW - Sea of Thieves : du rhum, des squelettes et des trésors, voici notre vie de pirates !
par Amaury M.Sea of Thieves : Notre périple en mer sur un navire pirate n'a pas été de tout repos, pour le meilleur et pour le pire.
Yo ho moussaillons, vous arrivez un peu après tout le monde, la bêta fermée de Sea of Thieves est malheureusement terminée. Et c'est bien dommage, l'aventure était au rendez-vous, tout comme les trésors, nos amis les autres pirates, mais également la mer déchaînée... Laissez-nous vous raconter notre périple.
Du remous, il y en a eu, à croire que le dieu des océans, Rare, n'avait pas anticipé un aussi grand nombre de pirates sur les eaux, et il faut bien reconnaître que la navigation était parfois difficile, nous obligeant parfois à lâcher la barre pour nous retourner là où tout à commencer : un écran de chargement avec une mélodie sympathique, mais bien trop répétitive. Diantre, comment donc amasser du butin dans ces conditions ? Fort heureusement pour nous, la mer s'est calmée après quelques heures, il était temps de partir à l'aventure, pour de bon cette fois !
Comment ? La Terre ? Mais où est notre navire ? La mer ? Les trésors ? L'aventure ? Non ? Pardon, l'impatience était trop grande, nous n'avions pas remarqué, caché sous une tente sombre, un mystérieux homme aux doigts dorés vendant des contrats onéreux pour se lancer à la chasse au trésor. Notre bourse étant tout ce qu'il y a de plus vide, un seul contrat était disponible, pas grave, il faut bien commencer quelque part. Le capitaine nous cria alors de le rejoindre sur le bateau afin de voter (eh oui, même chez les pirates, la démocratie existe) pour choisir notre objectif. Bon, là, ce fut rapide, il était donc temps d'enfin lever l'ancre, hisser la grand-voile et de mettre le cap vers une île au nom imprononçable repérée sur la carte. L'aventure, enfin !
La mer était calme, tant mieux pour nous, qui n'étions alors que des novices foulant le pont pour la première fois. L'occasion rêvée pour admirer les environs, avec des couleurs vives, des formes simples et des lumières à en tomber. Un moment reposant où le capitaine, un peu plus expérimenté, nous expliqua les rudiments de la piraterie, à savoir la possibilité d'orienter la voile pour gagner en vitesse, mais surtout de charger les canons avec des boulets, colmater une brèche avec des planches et même manger des bananes pour récupérer un peu de santé. Ce fut gentil de sa part, mais les bananes, c'est rapidement écœurant... Apparemment, le dieu des océans va nous fournir d'autres vivres pour varier les repas dans quelques semaines, tant mieux. Un bref coup d'œil sur la carte nous a permis de vérifier notre cap, il était toujours correct, alors que faire en attendant ? Le capitaine sait mettre l'ambiance et sortit son plus bel accordéon pour nous jouer un petit air très visionnaire, et il a rapidement été accompagné par un autre pirate qui avait réussi à introduire sa vièle à roue à bord. C'est amusant, mais ça manque de chansons sur les épaves des navires, les soirées autour de tonneaux de rhum ou encore les sales heures passées dans la cale. Vivement l'invention d'une sorte de guitare avec plus de peps pour tout cela ! De notre côté, eh bien, nous vidions nos chopes et nous saluant grâce à quelques petites animations très rigides pour occuper le temps.
Terre en vue ! Après de longues minutes en mer, nous apercevions enfin notre destination, et après avoir remonté la voile pour réduire l'allure et lâché l'encre pour éviter que le navire ne dérive au loin en notre absence, nous avions enfin foulé la plage tant recherchée. Notre carte fournie par le vendeur patibulaire nous indiquait deux croix rouges, signe qu'un trésor se cachait à cet endroit. Dans un souci d'efficacité (et surtout pour éviter que notre navire amarré se fasse attaquer par d'autres pirates), nous décidions de nous séparer en deux groupes de deux pour trouver ces butins plus rapidement. Les cartes sont généralement faciles à lire, et nous avions plusieurs points de repère comme des arbres ou des rochers (même si rapidement, tout à l'air de se ressembler) pour nous y retrouver. Après quelques secondes de marche, nous sommes arrivés à l'endroit indiqué et là, miracle, dès le premier coup de pelle, le coffre nous est apparu ! La chance du débutant ? Pas vraiment, le dieu des océans semble être généreux avec l'aléatoire, et c'est tant mieux, nous ne comptions pas non plus y passer la nuit. Même constat pour l'autre groupe, qui trouva lui aussi très vite son coffre. Il était déjà temps de regagner le navire, mais en chemin, stupeur : trois vils squelettes sortirent d'outre-tombe pour nous nuire. Nous étions préparés, et après quelques échanges de coups d'épée, ils repartirent aussitôt d'où ils venaient. Et comme nous avions trouvé des bananes dans un baril, nous avions même pu remonter notre santé rapidement. Pour le coup, notre pistolet et notre fusil à lunette ne nous ont pas beaucoup servis.
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