PREVIEW de Devil May Cry 5, nous avons pu jouer avec V, Dante et Nero, ce fut épique !

Onze ans après le dernier opus numéroté, Devil May Cry 5 va arriver dans les bacs et vise à faire mieux que son prédécesseur et surtout que le reboot DmC: Devil May Cry, développé par Ninja Theory qui, même s'il était très bon, avait laissé bon nombre de fans sur leur faim vu qu'il n'amenait pas la suite tant attendue à Devil May Cry 4. Capcom a donc pris acte et, c'est à l'E3 2018 que Devil May Cry 5 a été annoncé. Depuis, nous avions eu l'opportunité de le tester une première fois à la gamescom et une démo exclusive à la Xbox One vous a offert d'en faire de même le mois dernier. 

Devil May Cry 5 semble réellement être le jeu que les fans attendaient avec impatience. 

Devil May Cry 5 - Deluxe Steelbook Edition

69,99 € sur Amazon* * Prix initial de vente : 69,99€.

C'est à Londres, en présence d'Hideaki Itsuno, directeur créatif de la plupart des épisodes et Matt Walker, producteur, que nous avons pu profiter d'une belle et grande session de test sur des devkits Xbox One. Après un briefing, nous avons donc pu accéder au jeu en toute liberté et ainsi jouer avec les trois personnages principaux (Dante, V et Nero) à travers les onze premiers niveaux. À noter, l'histoire imposant les personnages au fur et à mesure de la progression (ils ne sont pas sélectionnables au choix), Capcom avait ajouté à cette démo une option, qui ne sera pas disponible dans la version finale, donnant la possibilité de démarrer directement sur les niveaux clés où apparaissent les trois héros pour la première fois. 

Devil May Cry 5, comme tous ces prédécesseurs, est un beat them all exigeant où spammer un bouton ne permet pas de gagner. Pour vaincre les ennemis, et surtout les boss, il faudra savoir maîtriser les nombreuses armes et leurs évolutions, acquérir les différentes techniques nécessaires, savoir enchaîner des combos et bien utiliser le ciblage de l'ennemi (lock). De plus, chaque personnage possède un gameplay et des caractéristiques propres, ce qui ne fait qu'augmenter le nombre de choses à apprendre pour devenir un bon joueur. Pour autant, le jeu reste accessible à tous avec un système d'aide aux débutants qui permet de jouer sans avoir à forcément tout bien maîtriser. 

Graphiquement, Capcom a décidé de se servir de son moteur maison, le RE Engine, initialement développé pour faire tourner Resident Evil 7: Biohazard. Après ce que nous avons vu, il faut bien reconnaître que ce choix est pertinent tant le jeu est superbe, tout en maintenant un framerate à soixante images par seconde sans faiblir, peu importe ce qui est affiché à l'écran. Au niveau de la bande-son, elle est dynamique et s'adapte seule en fonction de l'action en cours à l'écran. Cela donne un rythme aux combats et nous avons bien aimé, même si l'idée n'est pas neuve. Voyons maintenant nos impressions sur les trois personnages avec lesquels nous avons pu jouer.

Nero, privé de son bras démoniaque, est maintenant équipé d'un support acceptant des bras artificiels ayant des particularités dédiées se combinant aux attaques de guns ou celles avec les épées. S'ils sont très puissants, ils n'en restent pas moins assez fragiles et lors des combats, il faudra faire attention à ne pas les perdre. En effet, le bras peut être détruit, par exemple, s'il subit des dégâts lors de son utilisation ou encore lors de son rechargement. Il est aussi possible de le faire exploser - et donc de le sacrifier - afin de mettre un terme à un corps à corps pas forcément à notre avantage, ou d'utiliser son coup spécial. Cette action étant dédiée à un bouton (B sur Xbox One), il nous est arrivé (trop) souvent de perdre bêtement un bras par un appui maladroit. C'est un peu pénible, mais avec plus de pratique, cela devrait ne plus se produire. Nero est, en revanche, le personnage qui nous a donné le plus de difficulté.

Réelle nouveauté de cet opus, V offre un gameplay totalement original. Comme le ferait un mage dans un RPG, il ne se frotte presque pas directement aux ennemis, mais se sert de trois animaux, un oiseau (Griffon), une panthère (Shadow) et une espèce de golem (Nightmare), pour les attaquer. Nous avons dit « presque », car il faut quand même s'approcher pour les achever lorsque nos animaux de bonne compagnie les ont mis au sol. Si les deux premiers sont accessibles directement via un bouton, le dernier devra attendre que la jauge de « super » soit remplie pour pouvoir s'exprimer. Globalement, le félin se charge d'attaques au corps à corps, tandis que l'oiseau va lui être utilisé pour des tirs lointains. Comme pour les armes classiques, les bestioles possèdent un panel d'attaques qu'il faudra apprendre à réaliser, acquérir et faire évoluer. Entre la nouveauté et le fun procuré par la gestion des animaux et du golem, pour être franc, c'est avec V que nous nous sommes le plus amusés.

Plus âgé, plus grisonnant, Dante est de retour et ne semble pas avoir perdu sa détermination à vaincre les forces du mal. Équipé de quatre armes de poing et tout autant pour à portée, il permet de jongler entre quatre styles (allant du plus défensif au plus destructeur) qui permettent, avec un simple appui sur la croix directionnelle, de s'adapter en temps réel à une attaque. Dante offre un plaisir de jeu absolu tant sa prise en mains et ses possibilités sont parfaites. Le jonglage entre les attaques au gun et celles à l'épée s'enchaînent sans accroc dans une fluidité absolue et promettent de très bons moments dans le jeu final. 

Nos nouvelles impressions : vivement !

Après ces quelques heures, l'envie de se lancer jusqu'au bout de l'aventure est bien ancrée et DMC 5 semble réellement être le jeu que les fans attendaient avec impatience. Nous sommes ici dans une suite qui, tout en respectant parfaitement les codes de la licence, arrive à apporter des nouveautés qui font mouche. Avec un Dante vieillissant, mais toujours aussi alerte et fun à jouer, un Nero s'en sortant plutôt bien sans son bras démoniaque remplacé par des bras artificiels souvent trop fragiles, et enfin un V dont le gameplay original a su nous séduire, Devil May Cry 5 promet de longues, très longues heures de jeu.  

	Eric de Brocart (MaGiXieN) Rédacteur en chef - Le Boss
	Directeur et fondateur de GamerGen.com. Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC et photographe amateur, quand j'ai le temps.
	Me suivre :