TEST - PlayStation All-Stars: Battle Royale - Rendez-vous dans dix ans ?

Sans surprise, PlayStation All-Stars: Battle Royale se base sur un gameplay sans prise de tête, avec fun et convivialité pour leitmotivs. Après avoir choisi son champion, force est de constater que nous sommes directement dans le feu de l’action. Il faut dire que les rouages sont simples : il suffit de taper jusqu’à augmenter sa jauge de super-pouvoir. Celle-ci peut se remplir sur trois niveaux, chacun correspondant à une attaque bien précise et dont la puissance va crescendo. Vous l’aurez compris, plus vous attendrez avant de la déclencher, plus vous allez faire des dégâts et tuer vos adversaires en un seul coup (c’est d’ailleurs la seule manière de les éliminer, vu qu’il n’y a pas de barre de vie).

Le plaisir est immédiat.

Chacun des avatars possède sa propre palette de coups, lesquels sont associés à une touche (carré, triangle, rond) et une direction (haut, bas, gauche, droite), en sachant qu’il y a également des lancers. Les possibilités sont multiples et tendent à donner un peu de technicité au titre. Néanmoins, il convient de signaler que les starlettes ne sont pas toutes logées à la même enseigne, surtout en qui concerne les trois super-pouvoirs. Par exemple, Colonel Radec, Ratchet et Kratos sont très (trop ?) puissants. Il y a donc quelques déséquilibres, forcément induits de cette volonté de garder l’identité des challengers (les mouvements sont inspirés de ceux vus dans leurs jeux) et eu égard à la catégorie à laquelle ils appartiennent (lourds, fourbes, épéistes, artificiers, …).

Pendant les affrontements, plusieurs objets – offensifs ou défensifs - apparaissent aléatoirement pour vous aider à faire grimper votre score final, compilant vos kills (+1) et vos morts (-1). À la fin des trois minutes imparties, celui qui obtient le meilleur résultat remporte le match, sauf en cas d’égalité. À ce moment-là, vous aurez droit à une ou plusieurs prolongations histoire d’en finir une bonne fois pour toutes.

Vous l’aurez compris : le plaisir est immédiat et il n’y a pas – forcément - besoin d’une grande maîtrise pour réussir à briller parmi les concurrents. L’astuce se trouve dans l’utilisation de cette jauge, que certains videront dès le premier palier atteint pour faire un seul meurtre (ou plusieurs si déclenchement avec le timing adéquat). D’autres patienteront jusqu’au stade 2 ou 3 pour lâcher un courroux qui explosera tout sur son passage.