Outlast II : Après un premier opus marquant, Red Barrels revient foutre les pétoches aux joueurs. Une journée en enfer.
Si vous avez joué à Outlast, alors il n'y a aucune raison que vous soyez dépaysés. Apte à survivre aux pires sévices, Blake Langermann n'est pas foutu de se défendre avec une arme. Ce choix de gameplay qui pourrait, devrait même, paraître archaïque, est une véritable force. C'est même le sel de la franchise, devenue maîtresse dans sa propension à accoucher de stress intense, abreuvant le joueur avec cette peur... d'avoir peur ! Comprenez par-là que les sueurs froides s'agrègent et se confondent pour devenir un poids à mesure que le trip devient de plus en plus psychotique, barré, gore - voire porno-gore - et traumatisant. Certains abandonneront très vite pour reprendre plus tard. D'autres totalement, avec des cauchemars comme seuls souvenirs.
Red Barrels a eu la riche idée - nous les maudissons encore - d'ouvrir un peu les environnements.
Pour se donner un minimum d'espoir, Blake Langermann se trimballe une caméra dont nous ne connaissons même pas la marque (zéro placement de produit), mais qui s'avère fort utile pour avancer. Nonobstant le fait qu'elle enregistre des séquences-clés souvent goûtues (vous aimez les empalements ?), elle permet de voir dans le noir ou encore d'écouter des sons alertant de la présence d'un ennemi proche grâce à son microphone embarqué. Dernier cri nous disions. Bien évidemment, comme aucun constructeur n'a encore inventé la batterie illimitée, il vous faudra des piles pour la recharger, ce qui ajoute une contrainte supplémentaire à prendre en compte.
Du coup, l'essentiel du gameplay, toujours un peu paralysé par des mouvements lourds et une navigation parfois aléatoire, s'articule autour de phases d'explorations, de parties de cache-cache et de courses-poursuites haletantes avec pour seul dénominateur commun ce sentiment de malaise à s'en dégoûter. Cette envie d'en finir le plus vite possible. De poser la manette une bonne fois pour toutes. En prime, Red Barrels a eu la riche idée - nous les maudissons encore - d'ouvrir un peu les environnements, rendant le plongeon dans l'inconnu encore pire qu'avant. Une torture. Un supplice.
Néanmoins, le courage et l'envie de savoir le pourquoi du comment feront pousser des ailes à ceux qui iront au bout de l'aventure. Il faut compter cinq à six heures pour voir le générique de fin - gros ouf de soulagement. Outlast II comporte, pour sûr, son lot de collectibles, matérialisés par des enregistrements vidéo et des notes à lire (qui ne sont pas griffonnées par le héros, contrairement au premier jeu). Les encore plus téméraires, les sados en plus concret, auront aussi de quoi faire avec les modes de difficulté supérieure.
Commenter 6 commentaires
graphiquement y'a rien à redire, c'est beau! bien plus que le premier.
la bande son toujours la pour te rappeler que t'es dans la merde (désolé mais c'est vrai)
je suis pas déçu, et selon comment l'ont joue, le jeu peut durer des jours... x)
bref, qu'ils continuent comme ça !
une narration visuel grotesque qui cherche le gore et le violent pour le gore et le violent sans jamais travailler la peur ou le malaise
Des couloirs auxquelles on ne croie pas avec des elements de decors peut intuitifs ( on passe par dessus une rambard de 1M mais pas au dessus d'une pierre de 40cm) et aux level design grossier.
Une IA qui contrairement au premier n'essai même plus de camouflé sa médiocrité.
c'est sa les jeux d'horreur aujorud'hui ?
J'ai eu le même resenti sur ce jeu,et je ne l'ai pas terminé contrairement au premier.Je me suis vite ennuyé,peut être le monde semi ouvert qui n'est pas adapté à ce genre de jeu,une I.A à la ramasse(caché dans un baril sans être vu et boum trouvé en 2 min) WTF !! Les plus qu'innombrable course poursuite sans rien pouvoir faire ''Un Die & Retry'' en somme. Il y avait de bonne idée mais je n'ai pas accroché dommage.Du coup je me suis raccroché à little nightmare,et là par contre,j'ai pris une belle petite gifle.