PREVIEW - Nintendo Switch : nos impressions après une bonne journée en sa compagnie
par Maxime ClaudelArrivée à la rédaction, la Nintendo Switch se découvre un peu plus et nous permet de vous fournir les premières impressions à chaud.
Nous vous avions promis plusieurs papiers pendant notre marathon Nintendo Switch prévu jusqu'à la sortie calée au 3 mars. Cela commence aujourd'hui par l'autorisation généreusement accordée de Nintendo de livrer des premières impressions, un peu à chaud, disons pas suffisamment à froid, pour affirmer à 100 % les choses et être totalement exhaustif. Il y a encore beaucoup à découvrir et nous n'avons ni l'autorisation ni le recul nécessaire pour écrire noir sur blanc un avis définitif (d'autant que nous n'aurons accès aux fonctionnalités en ligne qu'à partir du 3 mars). Dans tous les cas, nos quelques heures déjà passées en sa compagnie préfigurent une tendance qui devrait s'affirmer les jours prochains, celle que la Switch est peut-être bien la console portable ultime.
En ce qui concerne l'ergonomie, la Nintendo Switch est un modèle du genre.
Quand nous parlons de la Nintendo Switch, il apparaît important, sinon primordial, de séparer la console portable de son homologue de salon. Si les deux forment bel et bien un unique produit, les deux expériences n'offrent pas tout à fait les mêmes qualités (et défauts). En revanche, elles s'accordent bel et bien sur un point : cette possibilité, voire ce fantasme paraissant impossible hier, d'offrir une liberté pleine aux joueurs d'aujourd'hui et de demain. C'est la promesse - et le message marketing de la Switch - et la réalité ne trompe pas sur la marchandise : vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec la machine du constructeur nippon, où que vous soyez, quelle que soit la position dans laquelle vous vous trouvez. Libérer la télévision pour madame ? Déjà possible avec la Wii U mais encore plus vrai ici. Jouer tranquillement dans son lit ? Un vrai pied. Continuer un combat durement entamé sur la télé aux toilettes ? Une opportunité.
Toutes ces approches n'auraient pas été aussi plaisantes sans une fluidité de tous les instants. Or, en optant pour une architecture tablette, la Nintendo Switch en récupère les forces. Cela se matérialise par une interface fluide, jolie, claire, simple et rapide. Insérer une cartouche donne un accès direct au jeu. Se rendre au menu principal pour une raison X ou Y en pleine partie est instantané. Reprendre sa session là où elle en était l'est tout autant. Pour que les ambitions de Nintendo s'affirment, il fallait réunir ces conditions. Le constructeur, qui s'était planté sur sa machine précédente, y est parvenu. En ce qui concerne l'ergonomie , la Nintendo Switch est un modèle du genre. Et le passage par le dock ne désamorce en rien ce constat : Big N a bien bossé. Il s'est aussi essentiellement concentré sur le jeu vidéo, se disant que des fonctionnalités multimédia alourdissant le système d'exploitation sont déjà présentes - en surnombre - ailleurs.
De la même manière, la Switch est un joli produit. Là où la Wii puis la Wii U s'étaient contentées du strict minimum en matière de design, leur petite sœur revoit ses exigences à la hausse. Agréable à l'œil (même et peut-être surtout avec ses Joy-Con de couleur), la Switch l'est aussi dans les mains. Les matériaux choisis ne font pas cheap du tout et il se dégage une certaine douceur bienvenue de la texture arborée par les Joy-Con. En mode portable, la console n'est pas trop lourde (à confirmer sur la longueur), mais a cette fâcheuse tendance à chauffer, très vite qui plus est. Seules ombres au tableau ? La béquille permettant de la faire tenir debout sur une table - et cachant le port microSD - n'est clairement pas au niveau et fait craindre le pire pour la solidité à long terme. De son côté, le dock n'a pas du tout reçu le même soin avec son plastique bas de gamme et ses finitions quelconques. Un point qui renforce ce côté « console portable ultime, console de salon d'appoint ». D'aucuns diront qu'elle est trop grosse pour être qualifiée comme tel, mais d'autres, peut-être les mêmes, le clamaient déjà pour les déclinaisons XL des DS et 3DS. Nous regretterons également l'avarice de la firme : un seul câble USB Type-C, hyper court au demeurant, pour recharger la Switch (en direct ou via la station d'accueil) et 32 Go seulement embarqués (25,9 en pratique).
Commenter 10 commentaires
Au final c'est un peu ce que je pensais à savoir l'erreur marketing de big N à vouloir vendre absolument sa console en tant que "console de salon pouvant être portable" au lieu d'une "console portable pouvant être branchée sur la TV". Je pense que cela vient du fait que la Wii U doit être remplacée alors que la 3Ds continue de cartonner, mais le fait est là à savoir que la Switch gagne ses qualités en mode portable.
Une console portable, sachant que moi je vise plutôt une console de salon.....
Vivement un peu plus d'informations.
Environ 3 heures de recharge
Remarque : il s'agit du temps nécessaire à la recharge pendant que la console est en mode veille.
ben moi, jouer a un jeu où l'immersion est importante, l'atmosphere,la precision du gameplay ... bringuebalé dans tout les sens ou avec du bruit ( les ecouteurs ne suffisent souvent pas ), beurk.
et puis Zelda n'est plus rien pour moi depuis que j'ai fait twilight princess qui m'a tellement déçu et ennuyé.
les joy-con sont trop petits avec une ergonomie remise en doute par d'autres tests...
j'ai quand même l'impression que nintendo béneficie d'une certaine mansuétude a laquelle les autres n'ont pas le droit.
on va nous dire que zelda est génial alors que tout indique qu'il s'agit d'un des open-world les plus vide qui soit et que lorsque il s'agit d'autres éditeur qui le font et bien il se font descendre a juste titre.
le gag de l'appli smartphone pour le chat, etc
des choses étranges concernant le bluetooth ( apparemment ca dépends dans quel mode est utilisé la console)
du multi splitté sur un ecran de 7 pouces aie ca pique.
le rumble HD c'est cool mais loin d'être essentiel.
avec le nombre d'accessoire, manettes, sd card, amiibo, les petites réglettes pour rendre les joycon plus maniable (preuve qu'ils sont trop petit et avec une disposition des touches pas ergonomique pas de croix directionnel pas de gâchette analogique je crois même sur le pad pro )et tenter d' éviter de se flinguer les mains avec des tendinite et autres....
l'autonomie sera vite un problème car elle sera sans doute rechargée fréquemment et pas forcement après quelle soit complétement vide ce qui abime les batterie. après 2 ans les jeux un peu gourmand type zelda viderons la console en moins que les 2h30 du début.
Or de question que cette pompe a fric passe le pas de ma porte.
pour détourner la chanson de Téléphone
"la pompe a fric tu la tiens dans ta main
tu as le débiteur juste a coté de ton coeur
La pompe a fric, c'est elle et elle t'appartient...
on se moque souvent des fanboys sony et crosoft mais chez nintendo ils sont plus que bien fournit en la matière
Voilà c'est une preview, avant de dire le jeu est vide faudrait que le testeur ait le temps de le terminer d'abord.
Le testeur a seulement Zelda pour le moment donc pas de conclusions hâtive sur le multi-screen ou autres puisqu'à l'heure actuelle ce n'est pas testable.
Les tests d'autres accessoires, jeux viendront plus tard.
Maintenant reste à savoir le plus important, comment les jeux tournent. Tout ce qu'on a vu dans les previews n'était pas franchement rassurant, rdv le 3 mars je suppose
Bin vue que tous les jeux devrai être jouable en mode portable, normalement il n'y aura pas besoin de manette supplémentairement. Et pour le mode salon il y a le Joy-grip qui devrait être largement suffisant.
Mais ce décharge aussi vite (2h30 voir 3h) avec Zelda donc très limite quand même pour une console.
Perso je la sens très mal cette console, alors à sa sortie les licences Zelda et Mario feront le taff. Mais après ça le soufflet va retomber à coup sur... J’espère que nintendo à une porte de sortie car la y a un platane qui arrive
J'espère quand même... La Wiimote et le Gamepad m'ont laissé d'assez mauvais souvenirs d'ergonomie pour la plupart des jeux, c'est quand même triste vu que c'était l'atout des consoles