Ce n'est pas que mignon.
Never Alone se présente comme un jeu de plateforme tout ce qu'il y a de plus classique, à ceci près qu'il ajoute deux données essentielles pour pimenter son gameplay : des "énigmes" et un aspect coopération (quête jouable à deux). Pour aller au bout, Nuna doit traverser plusieurs décors en faisant appel autant à son sens de l'observation qu'à l'aide des esprits séjournant çà et là. Mais son meilleur allié est sans aucun doute l'animal à poil qui la suit partout et doté d'aptitudes qu'elle n'aura jamais (grimper les parois, se faufiler). L'idée est donc de passer d'un personnage à l'autre en fonction des situations.
Le gameplay méritait un chouïa plus de peaufinage.
C'est là où le premier défaut pointe le bout de son museau, en solo tout du moins. En effet, l'intelligence artificielle ne suit pas toujours et a tendance à décrocher de temps à autre, faisant perdre son sang-froid aux plus patients (encore un jeu de mots...). Nous aurions aimé une option offrant la possibilité de faire attendre l'un ou l'autre des héros à un endroit précis. Pour ne rien arranger, la prise en main a ceci de chaotique que les sauts sont loin d'être optimaux : ils sont flottants, ce qui accouche d'imprécisions agaçantes. Parfois, vous aurez l'impression de ne pas viser juste alors que, pourtant, la réussite est au rendez-vous. Au global, le gameplay méritait un chouïa plus de peaufinage.
Le reste de l'aventure, au demeurant assez courte (3 heures maximum, avec 100 % à la clef), se compose de "puzzles" souvent simplistes, basés sur l'utilisation de l'environnement (glissade, vent) ou d'une arme, à savoir des bolas (usage aussi essentiel que peu évident, soi-dit en passant). Quant à l'action, elle se matérialise par des courses-poursuites face à des "ennemis", quand il ne faut pas éviter des esprits malveillants (ceux qui sont tout verts). De ce point de vue, c'est plutôt calme.
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