TEST - Max: The Curse of Brotherhood - La vérité sort toujours de la bouche des enfants
par Maxime ClaudelMax: The Curse of Brotherhood : De la féérie sur Xbox One.
Max n’est qu’un jeune et petit garçon, ce qui constitue un handicap pour aller chasser Lord Mustacho. Fort heureusement, il a reçu un petit cadeau matérialisé sous la forme d’un marqueur, lequel peut créer/détruire plusieurs éléments à même de l’aider à avancer. Vous avez besoin d’une plateforme montante ? Donner naissance à une colonne. Vous voulez vous balancer ? Faites appel une liane. Des ennemis vous barrent la route ? Les boules de feu n’en feront qu’une bouchée. Le gouffre qu’il faut franchir est trop loin ? Les branches sont une solution toute trouvée. Et si cela ne suffisait pas, il est même possible de faire jaillir des ruisseaux pour surfer et atteindre des sommets. Vous l’aurez compris, Max ne manque pas d’atout dans son sac. Toutefois, ledit marqueur ne peut pas être sollicité tout le temps, mais seulement sur des points dédiés.
En piochant un peu partout et en se créant sa propre identité, Max: The Curse of the Brotherhood affiche suffisamment d’arguments forts.
Bien sûr, ces "pouvoirs" font l’objet de petites énigmes demandant parfois de les associer pour tracer sa route (exemple : deux colonnes pour former un escalier). Loin d’êtres simplistes sans tomber dans le casse-tête retors, elles permettent de dynamiser une aventure se situant dans le genre plateforme et lorgnant autant du côté de Heart of Darkness (l’aspect "petit garçon" lâché dans une nature hostile et doté d’un objet extraordinaire) que de Limbo (ce gameplay parfois Dye&Retry) ou Rayman (des courses poursuites à vive allure avec du timing dans les sauts). En piochant un peu partout et en se créant sa propre identité, Max: The Curse of the Brotherhood affiche suffisamment d’arguments forts pour pondre une expérience rafraîchissante et plaisante.
Après, il faut quand même noter que des imprécisions viennent pointer le bout de leur nez, surtout quand l’action a tendance à s’emballer. Dans le même ordre d’idée, si le fait de dessiner des formes avec le stick fonctionne plutôt bien (comme c’était déjà le cas dans le bijou Ōkami), cela se complique de temps à autre quand la rapidité est de mise. En outre, attendez-vous à mourir souvent tant le challenge est tout sauf puéril (contrairement à ce qu’indiquent les apparences).
En termes de durée de vie, Max: The Curse of Brotherhood se termine en 3/4 heures selon votre capacité à résoudre les puzzles. Ce qui est bien, c’est que ce sont 3/4 heures sans vraiment de repos, avec des moments calmes où il faut réfléchir et d’autres où foncer sera votre meilleur allié. Pour prolonger un peu le temps passé, il y a les indispensables objets à collecter.
Commenter 4 commentaires
vous devraient jouer au jeux sur snes ou megadrive pour comprendre ce que peut etre un jeux difficiles pour les jeunes
must have !!
Très loin d'être facile, récolter toutes les pièces et morceaux d'amulette donneront du fil à retordre à plus d'un. Tout a été dit dans l'article, pour ma part quelques plantages lors du jeu, retour sur le dashboard intempestifs...
Bonne aventure !
En tout cas le test a vraiment l'air complet,comme d'habitude,merci pour votre boulot GamerGen,toujours au top !