TEST - Max: The Curse of Brotherhood - La vérité sort toujours de la bouche des enfants

Max, un jeune garçon rouquin à la coiffure en forme de flamme, rentre tranquillement chez lui. Dans sa chambre, il surprend Félix, son petit frère binoclard, en train de jouer et de mettre le bazar. Ni une ni deux, Max cherche sur internet une manière de s’en débarrasser et son souhait va alors être exaucé par l’intermédiaire d’un vieux maléfice : Félix se retrouve piégé dans un monde étrange, où règne un tyran désireux d’obtenir une nouvelle enveloppe corporelle (Félix si vous avez suivi). Aidé par une mystérieuse vieille dame, Max n’a d’autre choix que de se lancer à la poursuite de son frangin et s’improviser sauveur téméraire et sans peur. Mais pas sans reproche ?

Max: The Curse of the Brotherhood se pavane avec une 2,5D tout bonnement magnifique.

Max: The Curse of the Brotherhood ressemble trait pour trait aux rêves que nous faisions enfant, à savoir cette possibilité de plonger dans un univers parallèle, au sein duquel nous serions un véritable héros. En soi, la quête de Max ressemble à un parcours du combattant, à la fois semé d’embûches et difficile pour la candeur et l’insouciance d’un personnage plus fonceur que posé compte tenu de son âge. En termes de narration, nous avons droit à quelques commentaires bien sentis de Max, ce qui aboutit à une empathie toute naturelle (surtout quand il apostrophe sa maman). En résulte aussi une aventure pleine de couleurs et qui donne envie d’en voir la fin même en sachant qu’au bout du compte - ou plutôt du conte -, tout le monde sera heureux.

Graphiquement parlant, Max: The Curse of the Brotherhood se pavane avec une 2,5D tout bonnement magnifique, qui se situe dans le haut du panier de cette catégorie de procédé visuel. Pour ainsi dire, elle repose sur une profondeur inouïe, donnant alors vie à des environnements variés et bourrés de petits détails qui aguichent le regard. Ajoutez à cela des mouvements de caméra hyper dynamiques (zoom, dézoome) belles textures et des effets visuels très réussis et vous obtiendrez un écrin d’excellente facture, terni par de microralentissements constatés çà et là et une poignée de bugs de collision pas bien méchants.

Pour accompagner cette robe, les développeurs ont bossé la partie sonore de manière à offrir plusieurs ambiances en fonction des niveaux traversés (grottes, forêt, château, montagne, temples). Encore une fois, la réussite est quasi totale et les musiques semblent tout droit tirées d’un dessin animé sorti dans nos salles obscures. Rien de mieux pour accompagner les pérégrinations de Max.