Lost Planet 3 : George est doux. George est frais.
Après deux premières approches (E3 2012 et Tokyo Game Show 2012), Lost Planet 3 s’est une nouvelle fois dévoilé au travers d’une séquence inédite dans un premier temps et de son multijoueur dans un second temps. C’était donc l’occasion de prendre une nouvelle fois la température à quelques semaines de sa sortie chez nous. Et dieu sait qu’il fait froid chez Capcom en ce moment. Alors, enfilez vos doudounes, mettez vos après-skis et c’est parti pour du défouraillage d’Akrids.
En solo, nous avons eu droit à un affrontement face à un boss géant, façon Resident Evil. Soit le genre de monstre récalcitrant qui a besoin d’être tué plusieurs fois avant de lâcher son dernier souffle. Le duel façon David contre Goliath avait lieu en trois phases avec, à chaque fois, les mêmes situations d'attaques qui se répétaient (seul le décor changeait). Pour nous, il s’agissait simplement d’appuyer sans relâche sur la gâchette gauche, sans même se soucier des petites bestioles que la vile créature nous envoyait (il faut dire que ses coups de patte sont bien plus dangereux). Entre chaque rixe, les moments calmes dévoilent des environnements plutôt cloisonnés, avec des scripts en veux-tu en voilà et un zeste de QTE pour parachever le tout.
Côté jeu en ligne, en revanche, Lost Planet 3 surprend agréablement. Du moins pour le mode que nous avons essayé, consistant à faire s’affronter deux équipes autour d’objectifs scénaristiques changeant entre chaque session. Au hasard, nous avons dû poser des bombes, comme dans Counter Strike, chez les terroristes ou occire des Akrids pour ramener la substance qu’ils rejettent. Des objectifs classiques certes, mais boostés par quelques bonnes idées çà et là. En guise d’exemples, nous citerons le grappin amenant un soupçon de verticalité, le fait de pouvoir achever les ennemis afin d’empêcher la régénération par un coéquipier, le changement d’arsenal possible à chaque respawn ou encore les évènements aléatoires à même de pimenter les rixes (comme une tempête de neige nuisant à la visibilité).
Pour sûr, Lost Planet 3 devrait remplir son office sans trop en faire. En recentrant quelque peu la franchise, Spark Unlimited a de quoi accoucher d’un résultat capé, à défaut d’être transcendant et transcendé. De toute façon, un bonhomme de neige n’a pas pour vertu d’être éternel. C’est bien ça le problème.
À lire aussi :
-> Preview E3 2012
-> Preview Tokyo Game Show 2012
