TEST - Lollipop Chainsaw : du sang et des paillettes en veux-tu en voilà

Sans surprise, Lollipop Chainsaw n’est pas bien long. Son prologue et six niveau se concluent en 4/5 heures, avec une rejouabilité pour qui désire améliorer ses scores (et battre ceux de papa), se comparer aux autres ou se lancer dans les défis (il s’agit des chapitres avec des objectifs de temps ou de points). En revanche et contre toute attente, le bestiaire est relativement varié. Les morts-vivants sont légions et bénéficient souvent de pouvoirs liés à leur passé humain (les pompiers crachent du feu, les joueurs de football américain chargent, les policiers tirent...).

Des montagnes russes avec des hauts et des bas.

Bien entendu, Juliet doit affronter des boss, lesquels concluent chacun des environnements que nous sommes amenés à traverser. Ils sont complètement zinzins et servent d’hommage à un genre de musique bien particulier (le punk, le métal, la soul, le rock’n’roll). Les face-à-face requièrent une technique bien précise, même s’il ne faut pas chercher bien loin pour venir à bout des vilains. Ponctuellement, Lollipop Chainsaw jouit de quelques séquences de gameplay à part (des phases en 2D, un mini-jeu rappelant pac-man, une portion en moissonneuse-batteuse). Une fois de plus, il prouve que Suda 51 ne manque pas d’idées, à défaut d'avoir des moyens.

En effet, le jeu de Grasshopper Manufacture n’est pas très beau et surpasse à peine Shadows of the Damned. Très coloré, il est probablement crade pour ne pas renier ses relents GrindHouse. Dans tous les cas, le sang coule à flot et la mise en scène pétillante, remplie de guimauve, de bisous et de strass, sauve l’ardoise, jouissant d’une narration dynamique et à 100 à l’heure. Au final, c’est bel et bien un roller coaster auquel nous avons droit, avec des hauts et les bas qui vont avec.