Lollipop Chainsaw : Juliet est enfin arrivée. Qui osera lui poser un lapin ?
Côté gameplay, Lollipop Chainsaw est un beat them all sans prise de tête. Les rixes reposent sur quatre mouvements : esquive/cabriole, coup de pompons pour déstabiliser, coup fort/haut et coup normal/bas. Les combinaisons ne sont pas très nombreuses et les enchaînements peu naturels. De plus, les développeurs ont tout fait pour que le joueur ressente le poids de la tronçonneuse, ce qui induit des attaques assez lentes, au demeurant efficaces. C’est plutôt déroutant de prime abord, d’autant que Juliet est très agile et se déplace rapidement (contrairement à la caméra semi-automatique, occasionnant parfois des angles illisibles).
Au fil de l’aventure, la cheerleader obtient des nouvelles façons de débarrasser les niveaux des goules putrides ou de se renforcer. Concrètement, elle peut transformer son joujou en gros fusil, pour les joutes impossibles au corps-à-corps ; faire de la tête de son Nick une sorte de boule de bowling dévastatrice ; et débloquer des combos en dépensant les pièces lâchées par les ennemis. Il n’y a rien de très original, même si ces caractéristiques essaient de pimenter quelque peu les débats.
Un véritable défouloir, gore et ô combien simpliste.
Aussi, comme dans tout beat them all qui se respecte, Lollipop Chainsaw propose une jauge permettant à Juliet de devenir une véritable machine à tuer l’espace d’un instant. Le hic c’est qu’elle se remplit trop lentement. La contrepartie est logique : le super mode est beaucoup trop puissant (l’amatrice de sucettes décapite les zombies, même spéciaux, d’un seul coup et devient invincible). Cet élément aurait sans doute dû être réajusté, en vue de rendre la prise en main davantage équilibrée.
En ce sens, Lollipop Chainsaw fait moins office de défi harassant que de véritable défouloir, gore et ô combien simpliste. La vie descend à l’allure d’une tortue et les moult QTE – syndromes de cette génération de consoles – tendent à rendre le jeu encore plus accessible. Pas foncièrement désagréable une fois la manette en main, le bébé de Suda 51 est l’archétype du jeu archi facile en normal et méga ardu en difficulté supérieure. Toutefois, il est possible de la modifier au cours de l’aventure.
Commenter 16 commentaires
Lire la news : TEST - Lollipop Chainsaw : du sang et des paillettes en veux-tu en voilà
j'en retiens que c'est un jeu défouloir sans grande difficulté qui est destiné à passer un bon moment et que cela remplit très bien son rôle de ce coté là.
c'est bien mieux que bien des jeux
Prévisible...