LEGO Batman 3 : Au-delà de Gotham : Sera-t-elle Green ?
Alors que Batman et Robin sont en train de faire échouer les plans du Joker et de sa cohorte de super-vilains, l'infâme Brainiac fomente un plan pour rétrécir les planètes en vue d'une collection hyper personnelle. Pour ce faire, il capture tous les Lantern (les gardiens de l'univers, ndlr) afin de détenir leurs pouvoirs et d'être suffisamment puissant pour parvenir à ses fins. Cela va pousser La Ligue des Justiciers à s'associer temporairement à leurs pires ennemis pour renverser le tyran.
Le rendu brille de mille feux, et c'est tant mieux pour les mirettes.
Avec son scénario original, basé sur aucune œuvre connue, LEGO Batman 3 : Au-delà de Gotham s'affranchit d'une fidélité à respecter pour mieux voler de ses propres ailes. De fait, nous avons droit à un melting pot rassemblant tous les personnages de DC Comics, qu'ils soient célèbres ou non. En termes de ton, en revanche, la légèreté des productions LEGO a laissé sa place à davantage de sérieux. Cela se ressent dans l'humour, beaucoup moins omniprésent qu'auparavant. C'est dommage, sachant que LEGO Batman 2: DC Super Heroes était déjà moins drôle que LEGO Batman à cause de l'introduction des voix. De ce point de vue là, la régression continue. En revanche, personne n'attaquera le titre sur sa propension à assurer du fan service à tous les étages, tant les héros sont nombreux, les clins d'œil aussi (Adam West qui remplace Stan Lee, il fallait y penser). Bien sûr, le but est de rendre hommage, en forçant sur les traits de personnalité des protagonistes (Robin le gamin peureux, Batman l'être sombre jamais content).
Graphiquement, LEGO Batman 3 : Au-delà de Gotham brille de mille feux sur consoles de nouvelle génération grâce à un moteur, s'il est loin d'être impressionnant, solide au possible. C'est simple, nous avons parfois l'impression d'être en face d'un véritable dessin animé interactif, un constat qui s'appuie autant sur la bouille toujours aussi craquante des héros que sur les animations d'orfèvre donnant du corps à l'ensemble (mention spéciale à Flash). Les développeurs de Traveler's Tales travaillent avec le cœur, et cela se ressent dans chacune des figurines qui prennent vie à l'écran, lesquelles baignent dans une maestra visuelle à base d'effets colorés et pétillants. Le rendu brille de mille feux, et c'est tant mieux pour les mirettes.
Côté son, un jeu LEGO ne serait rien sans ses légendaires bruitages présents depuis le début lorsque nous interagissons avec les briques (ramassage, construction). Pour le reste, le casting vocal est de qualité et les musiques en adéquation avec la composante spatiale de la quête résolument galactique.
Commenter 2 commentaires