Killzone: Shadow Fall : Que vaut le premier jeu PS4 testé dans nos colonnes ?
Côté gameplay, Guerrilla Games a opté pour un peu plus de liberté que dans les précédents opus. Du moins, en apparence et à en croire la deuxième mission (après, les couloirs sont de retour...). Ce qui est appréciable, en revanche, c'est cette absence de lourdeur, comme nous pouvions la sentir dans les premiers Killzone. Il faut dire que le héros, un Shadow Marshal (une unité d’élite, ndlr) a suffisamment d’atouts dans sa manche pour multiplier les manières d’occire ses ennemis, les éternels Helghasts. D’ailleurs, il ne sera pas complètement seul pour mener à bien ses objectifs. Explications.
En termes d'ergonomie, le pavé tactile se veut plutôt intuitif.
Effectivement, ce cher Vektan - encore un nom chelou, au passage - s’accompagne d’un drone dont il ne contrôle que les pouvoirs, ceux-ci étant à pré-activer via le touchpad situé sur la face avant de la DualShock 4 (mouvement vers le haut, le bas, la droite ou la gauche pour sélectionner, gâchette gauche pour déclencher). Le Owl - drôle de nom pour un drone - permet de se créer un bouclier, de flasher les ennemis (et désactiver les boucliers adverses), de fournir un soutien offensif ou encore de traverser des zones rapidement par le biais d'une corde (pratique dans une jungle). Est-ce que nous pensons souvent à y faire appel ? Oui et non, mais gageons qu'il s'avère pratique dans certaines situations.
Étant donné que le personnage possède, de base, des capacités à sélectionner par le biais de la croix directionnelle (un scanner pour étudier le terrain et qui facilite grandement la tâche, une transformation de l’arme en fusil de sniper qui one shot les ennemis, un moyen de ralentir le temps/se régénérer), cela équivaut à deux manières d’obtenir des raccourcis. Et augmente par la même le nombre de possibilités pour remplir à bien les objectifs, même si le bourrinage payera mieux que des décisions basées sur le furtif.
En termes d'ergonomie, le pavé tactile se veut plutôt intuitif, puisqu’un simple glissé du doigt permet de choisir l’action à effectuer. Simple comme bonjour. Pour le reste, nous avons droit à du classique, dans la plus pure tradition des FPS (coup de crosse, grenades, attaque furtive…). De ce point de vue, nous évoluons en terrain connu et l’ajout du touchpad n’est donc pas de trop pour ajouter un peu de sang neuf à une jouabilité n’ayant plus grand-chose à inventer. En outre, Guerrilla a implanté quelques mouvements inédits, dans le sillage du double-kill en combat rapproché (la première victime en rapproché, la deuxième tuée par un couteau de lancer).
Commenter 20 commentaires
Merci pour ce test pitchounette !
En tout cas il doit être sympa, j'ai l'intention de prendre le bundle avec le jeu et les 2 manettes l'année prochaine si il est encore dispo donc ça me rassure, malgré ses défauts
J'ai du loupé ce passage alors parce que je lis en diagonale vite fait, merci