Killzone Mercenary : Le FPS de rêve ?
La guerre entre les infâmes Helghasts et l’ISA bat son plein. Si les deux camps ne font que se rendre coup pour coup, laissant l’issue incertaine, les mercenaires pourraient faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre. Chargés de remplir des missions trop risquées, ils sont nourris par la soif de l’argent et ont plus d’une carte en main pour déstabiliser l’ordre établi. Mais comment faire confiance à des soldats qui ne pensent qu’à leur compte en banque ? La prochaine étape se trouve sur Pyrrhus, la capitale de la planète Helghan…
Les graphismes sont tout bonnement ce qui se fait de mieux sur PSVita.
Dans Killzone Mercenary, nous incarnons un dénommé Danner, un casse-cou prêt à tout pour s’enrichir, au péril de sa vie ou de celle de ses camarades. En somme, le pitch du FPS s’appuie sur la maxime consistant à faire de l’argent le nerf de la guerre. En filigrane, il s’agit d’un prétexte pour mettre en exergue des facettes inédites de l’univers aux couleurs de Killzone. Jouant dans le classique, l’intrigue se vit comme un blockbuster bien mis en scène, matérialisé par une narration plutôt bien travaillée pour une console portable. Ainsi, avant chaque opération, aux objectifs variés (récupérer un haut gradé, détruire des défenses, escorter un enfant qui peut tout changer…) et aux situations riches, nous avons droit à un briefing classe et qui met dans l’ambiance. Bien plus que l’écrit, les images et les ordres directement donnés soulignent le soin apporté par Guerrilla Cambridge pour ne pas tomber dans un épisode tronqué. De fait, nous avons parfois l’impression d’être devant une PlayStation 3.
Autre point qui en jette côté réalisation, les graphismes sont tout bonnement ce qui se fait de mieux sur PSVita à ce jour. S’appuyant sur le moteur classe et maison de Killzone 3, Killzone Mercenary est un véritable bijou visuel dans le creux de nos mains. Que ce soit via la modélisation ou les multiples effets et détails, le rendu est réellement à nul autre pareil et prouve une nouvelle fois que la PSVita est une machine puissante. C’est d’autant plus vrai que le titre est fluide quasiment tout le temps, ce qui constitue la garantie qu’aucune concession n’a été faite, hormis sur quelques bugs de collision çà et là et un résultat logiquement moins fin que sur salon.
Le son n’est pas en reste non plus, même s’il ne faut pas s’attendre à de l’originalité. En temps de guerre, ce sont toujours les mêmes bruitages qui animent le spectacle, un spectacle un peu amoindri par les hauts-parleurs de la PSVita qui saturent un peu de temps à autre. Toutefois, il n’y a pas de quoi crier au scandale et l’ambiance pétaradante est bel et bien au rendez-vous, qui plus est accompagnée par des voix en français.
Commenter 21 commentaires
Je rejoins totalement le point de vue du test, Killzone reste un univers particulier qui ne plaira pas à tout le monde, je pense surtout aux excités de la gâchette qui vont trouver le jeu un peu "mou".
Pour l'avoir depuis hier, et après avoir passé la soirée dessus, je confirme qu'il s'agit du must-have de ce mois-ci sur VITA !
Alors maintenant, fps rime uniquement avec multi ?
Bon ben encore un jeu à boycotter de toute urgence pour ma part.
Vraiment, ces développeurs commencent à me les hacher menues...
En même temps il est plus difficile de stocker un solo de 10h (ce qui est déjà rare dans les FPS) sur une cartouche de vita que sur un Blu-ray surtout avec cette qualité graphique... Normale que le multi prenne une part plus importante. Après je suis du même avis que pitch pour le test sauf pour la durée de vie ou je trouve le 16 un peu élevé tout de même.
à bientôt sur le jeu