inFAMOUS: First Light : Delsin obligé de passer le flambeau.
Changement de personnage, mais pas de décors. Voilà en résumé très bref ce que propose inFAMOUS: First Light. Sans trop en dire pour ne pas gâcher la surprise, nous suivons les tribulations de Fetch, une Porteuse rejetée par ses parents qui, à l'aide de son frère, essaie de s'en sortir dans la vie, en mode paria, sans vraiment connaître de quoi demain sera fait. À noter que son histoire se passe avant celle de Delsin Rowe, sachant que ce dernier n'apparaît pas dans le prologue (il n'y est même pas mentionné). En un mot comme en cent, Sucker Punch a voulu nous montrer une autre façon d'appréhender les pouvoirs liés à un statut de Porteur, une famille de mutants que la société n'accepte pas. Responsabilité, contrôle, différence, frontière entre le Bien et le Mal... Autant de questions - simples - soulevées qui trouvent des réponses au fur et à mesure que les différents chapitres se terminent. Les scénaristes ont opté pour une narration sur deux unités de temps, avec Fetch racontant son histoire depuis la prison de Curdun Cay, via des flashbacks jouables (d'où le dirigisme assumé). L'aventure principale se déroule alors dans le centre de Seattle, soit une carte logiquement plus petite que dans inFAMOUS: Second Son.
La belle est affiliée au Néon devant l'éternel, avec tout ce que cela implique en matière de limitation de gameplay.
Petit format, certes, mais pas de régression en termes de graphismes. inFAMOUS: First Light est aussi beau que son prédécesseur, avec un habillage toujours aussi chiadé et une séquence aussi visuellement impressionnante qu'exotique par rapport à Second Son (surprise, surprise). En parallèle, le constat est toujours aussi négatif concernant le trafic, avec des rues de Seattle trop vides pour rendre la ville attractive. C'était sans doute la condition sine qua non pour obtenir un rendu titillant la perfection. À noter l'option piquée à The Last of Us: Remastered, permettant de bloquer le framerate à 30 fps (question de confort) tandis que le mode Photo a reçu trois filtres supplémentaires et des réglages pour leur opacité. Côté bande-son, Sucker Punch a opté pour un répertoire composé de groupes indépendants, sans oublier quelques musiques tirées des épisodes de la franchise. À l'instar d'inFAMOUS: Second Son et afin de renforcer l'immersion, le haut-parleur de la DualShock 4 est sollicité de temps à autre.
Sinon, Fetch se contrôle plus ou moins comme Delsin Rowe, ce qui veut dire qu'elle a cette même propension à virevolter partout, sans transport aucun. Toutefois, contrairement au héros, l'héroïne n'a pas la possibilité de switcher entre plusieurs familles de pouvoirs pour occire ses ennemis. La belle est affiliée au Néon devant l'éternel, avec tout ce que cela implique en matière de limitation de gameplay. Pour pallier cela, Sucker Punch a modifié quelques compétences (Fetch n'a pas d'épée et se bat au corps-à-corps avec les poings) et introduit des séquences dites de sniper (du shoot depuis une position fixe, ndlr). La notion de Karma, elle, a totalement disparu et il n'est donc plus question de faire des choix pouvant sensiblement modifier la manière de jouer voire, dans une moindre mesure, l'intrigue. Bien sûr, Fetch est capable de faire évoluer ses aptitudes grâce à des points de compétences, récoltés en accomplissant des défis (exemple : tuer x agents du DUP) ou en terminant des objectifs annexes (les tags, toujours là, ont reçu un nouveau traitement).
Commenter 16 commentaires
Non je passe pour moi
Sinon merci pour le test
Je n'ai jamais dit le contraire, sauf que, concrètement, ça limite le gameplay ^^
Pour le Karma, fetch n'a jamais eu d'état d'âme, et l'histoire raconter ici est justement sa mise en place et sa monter en puissance par la rage ... en gros karma mauvais ou plus vulgairement "rien à foutre".
Il dit que le gameplay est identique à Second Son mais qu'il y a qu'un seul pouvoir disponible...
Le fait de repasser à une seule famille de pouvoir après Second Son constitue une régression en termes de gameplay, si logique soit-elle par rapport à l'histoire des Porteurs. Donc cela peut être vu comme un défaut.