TEST - Guacamelee! : aïe Pepito ?

Guacamelee! se présente comme un Metroid-like. Il en reprend le découpage en tableaux (horizontaux comme verticaux) et l’évolution du personnage principal (les pouvoirs se débloquent au fur et à mesure et permettent de surmonter les obstacles). En d’autres termes, nous voilà trimballer sur une carte relativement grande, à la recherche de Carlos Calaca. Sur le chemin semé d’embûches, une mystérieuse chèvre n’hésitera pas à nous apprendre à maîtriser quelques capacités spéciales, dont la puissance n’a d’égale que leurs noms loufoques (exemple bien choisi : Claque de grenouille). Le cheminement se veut donc simple est efficace, avec des combats sous forme d’arène et une accumulation logique et claire des événements.

C’est dire si le guacamole n’est pas d’une richesse inouïe...

En parlant des combats, sachez que Juan, en parfait luchador (bon ok, il ne l’est que depuis quelques minutes), défonce ses ennemis comme un vrai lutteur mexicain face à un bestiaire bien pensé. Concrètement, il use de ses poings et de ses jambes, tout en faisant appel à des prises bien senties pour briser les os de ses adversaires (un comble puisque la plupart d’entre eux sont des squelettes). Parfois, il devra se transformer en poulet (oui, certains deviennent des loups-garous, que voulez-vous…). Une forme qui, non contente de faire cot-cot, offre la possibilité d’accéder à de petits endroits. Car oui, Guacamelee! recèle de multiples trésors à dénicher, pour choper de l’argent ou améliorer ses statistiques (résistance et barre de vie).

Côté durée de vie, Guacamelee! vous tiendra en haleine entre 4 et 5 heures pour l’aventure principale. Ce sont d’ailleurs 4/5h bien remplies étant donné que le challenge s’avère de taille sur certaines portions (un peu de doigté est nécessaire sur certaines phases de plateforme ou contre les boss). Après, il convient de signaler la présence d’objectifs secondaires, disséminés çà et là et qui requièrent surtout de l’exploration. Enfin, rien ne vous empêche de refaire le jeu en mode difficile – débloqué après un premier run – ou en compagnie d’un ami, en local uniquement. C’est dire si le guacamole n’est pas d’une richesse inouïe...