Game & Wario : L'abus de drogue est dangereux pour la santé.
Alors que Wario est tranquillement en train de se prélasser sur son canapé – quand il ne se fait pas enquiquiner par le chat -, une publicité annonce la sortie d’une nouvelle console, ressemblant étrangement à la Wii. Ni une ni deux, le frère maléfique de Mario se met un drôle de plan en tête : se faire un maximum de blé en développant une tonne de jeux sur la machine. Nous voilà donc partis pour être les cobayes de ces productions maison…
Un trip sous LSD
Sans surprise, le pitch de départ de Game & Wario n’est pas là pour remporter un Oscar. Ainsi, tout juste se contente-t-il de nous mettre dans le bain, avec une ambiance loufoque à souhait, pour ne pas dire débile. À l’instar des Wario Ware, le découpage nous fait passer d’un personnage haut en couleur à l’autre avec, pour chacun d’entre eux, une mini-intrigue simple comme bonjour. Il faut aimer le second degré et les moqueries pour adhérer au résultat, en sachant que personne ne pourra rester indifférent.
Graphiquement, Game & Wario souffle le chaud et le froid fait moins mouche avec sa qualité technique qu’avec le soin accordé à chaque ensemble (plusieurs univers différents, à la patte artistique différente). Avec son mélange de tableaux en 2D et en 3D, le titre se veut pétillant et acidulé, à l’image d’un trip sous LSD. Forcément, la bande-son est tout aussi délurée et cette aventure de Wario tend à nous plonger dans un vaste barnum musical, quitte à nous rendre fou et nous faire chantonner la moindre mélopée après avoir éteint la console.
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