FIFA 13 : À quelques mois de sa sortie, FIFA 13 a investi le Parc des Princes pour nous montrer ses améliorations. Découvrez nos impressions, corroborées par un entretien avec David Rutter, producteur du jeu.
En apparence, une fois l’équipe et la configuration choisies et le match lancé, FIFA 13 ne semble pas avoir changé d’un iota, graphiquement parlant. Passé ce petit constat esthétique, il convient aussi de remarquer que la nouvelle simulation est moins dynamique que son prédécesseur. Par moins dynamique, il faut comprendre moins tape-à-l’œil et plus proche de la réalité, avec une rudesse dans les duels beaucoup plus importante. Quand les joueurs se jettent sur la balle, il y a une vraie bataille qui saute aux yeux, ce qui confère davantage de consistance aux phases de jeu et gameplay plus « lourd » et, de fait, parfois plus difficile à appréhender. Sur ce point, EA Sports n’a pas menti.
L’autre chose qui frappe après quelques minutes de prise en main provient du comportement des footballeurs dirigés par l’IA. Exit les bizarroïdes courses en va et vient quand nous avançons vers le camps adverse : à partir de maintenant, nos coéquipiers virtuels modifient leur course, leur vitesse et leur direction au gré de nos déplacements. En ce sens, ils sont plus conquérants qu’auparavant et sont capables de créer de meilleurs espaces en contournant les défenses (ils savent où ils veulent aller et n’avancent plus dans le vide).
EA Sports s'est attaché à rendre une copie encore plus réaliste.
En revanche, si EA Sports s’est axé sur l’avant-garde, il n’a pas oublié les défenses pour autant. Encore une fois, c’est l’évolution des impacts physiques qui aident arrières et libéros à protéger leur but (par exemple, les tirages de maillot peuvent faire tomber l’adversaire, gare aux cartons jaunes et aux fautes). En contrepartie, les attaquants bénéficient d’un nouveau système de dribbles, plus efficace et nécessitant néanmoins plus de doigté. Ceux qui rêvent d’être Messi et Ronaldo seront aux anges.
Les premiers pas avec FIFA 13 sont prometteurs, même s’il faudra réapprendre à tout maîtriser avant de retrouver son niveau (le ballon étant plus lourd, les frappes sont plus durs à jauger). EA Sports s’est attaché à rendre une copie encore plus réaliste, de façon à ce que le joueur ait cette impression d’« imprévisibilité » évoqué par Mourinho et reprise par David Rutter. Si, pour le moment, le titre n’en est qu’à environ 60 % de son développement, il est d’ores et déjà bien parti pour assurer la couronne à la licence FIFA, au détriment du futur PES. Au final, le Parc des Princes n’est peut-être pas le stade d’un champion mais qu’importe : il en a accueilli un il y a une poignée de jours.
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J’espère que ce n'est pas ce que j'ai compris dans ce dossier, car à force de vouloir devenir le plus réaliste possible, la série va devenir comme la plupart de nos matchs de Ligue 1 : extrêmement ennuyeux.