TEST - Fairy Fencer F : un RPG "japoniais"

Fairy Fencer F ouvre le bal avec une cinématique d’introduction digne du dernier manga à la mode : musique de J-Rock sur fond de présentation des personnages principaux, suivis des grands méchants au visage caché et de scènes de combat. Le travail de Tsunako, la character designer, est d’emblée reconnaissable avec un design très kawaii/manga qui annonce déjà la couleur : de l’air nonchalant du personnage principal à la gothique lolita en passant par la fille sexy à l’imposante poitrine, vous aurez l’impression d’avoir visionné presque tous les clichés d’un manga shonen en deux minutes.

Fairy Fencer F ne brille pas par son scénario étriqué qui se finit en une trentaine d’heures.

Cela aurait pu passer si à la limite le stéréotype des personnages n’était que visuel. Malheureusement, leur caractère est aussi cliché que leur apparence. Le héros que vous incarnez, Fang, n’a bien entendu rien d’un héros : il s’agit d’un jeune homme fainéant, qui adore manger, et qui tombe par "hasard" sur une fée du nom d’Erin, qu’il libère en retirant une épée d’un socle que personne n’avait jamais pu dégager auparavant. Vous avez déjà entendu cette histoire quelque part, ah bon ?

En libérant Erin, Fang devient un Fencer, un guerrier dont la mission consiste à retrouver les 100 Furies cachées dans le monde afin de libérer la Déesse. Sur leur chemin, Fang et Erin rencontreront plusieurs alliés, dont la gothique lolita Tiara, qui cache un lourd secret et qui tombera forcément amoureuse du héros, ou encore l’aristocrate Pippin, changé malgré lui en une sorte de chat-ours vert fluo et bien d’autres. Leurs ennemis ne seront autres que les généraux d’une méchante multinationale qui alimente un vil dessein sous couvert d’actions altruistes. Vous l’aurez compris, Fairy Fencer F ne brille ni par son scénario étriqué qui se finit en une trentaine d’heures, ni par la psychologie tourmentée de ses personnages.