Watch Dogs Legion : Quand la liberté est en danger et que la ville est divisée entre malfrats et dirigeants despotiques, il est temps pour le peuple de s’unir et se rebeller. Un récit d’anticipation parfaitement mis en scène dans le nouveau Watch Dogs.
S’il est indéniable que Watch Dogs Legion a été le meilleur titre annoncé lors de la conférence d'Ubisoft, il a également été le meilleur jeu que nous pouvions trouver sur le stand de l’éditeur français. Ce n’est pas très compliqué à comprendre, la licence s’est renouvelée avec succès. À commencer par son histoire qui, à défaut d’être très originale, plante le décor d’un univers aguicheur où les Londoniens n’ont plus leur mot à dire. Quand il s’agit de raconter une histoire, Ubisoft n’est pas le dernier. Sur ce coup, les développeurs se sont appuyés sur une sorte de simulation de vie qui donne un certain cachet au jeu. Voir un personnage vivre son quotidien et suivre son propre emploi du temps force le respect, d’autant que c’est toute la ville qui est régie par cette règle. Les jeux de pistes pour suivre tel ou tel individu en sont d’autant plus intéressants.
Ubisoft a réussi à créer un écosystème qui nous a paru criant de vérité.
Et des gens, il faudra en suivre un certain nombre au cours de l’aventure. Des personnages à éliminer bien sûr, mais aussi et surtout des futures recrues pour l’organisation DedSec que vous dirigez d’une main de maître. C’est là la plus grosse avancée de gameplay puisqu’il est possible de jouer avec à peu près n’importe quel personnage, chacun ayant évidemment ses spécificités. Une grosse liberté que nous retrouvons dans à peu près toutes les sphères du jeu. En particulier la liberté d’approche, plus riche encore que celle que nous pouvions trouver dans les précédents opus.
Avec sa map ultra vaste, il y aura de quoi faire dans ce Londres futuriste qui devrait nous conter les histoires de nos protagonistes. Les développeurs nous promettent des subtilités dans la manière dont se déroulera l’aventure et les cinématiques. De petites finesses qui devraient ajouter un peu de baume au cœur à des joueurs déjà conquis, mais dont l’importance reste à déterminer tant elles étaient infimes dans la version que nous avons pu essayer.
À l’issue de la grosse demi-heure de gameplay, Watch Dogs Legion nous a laissés avec une seule inquiétude concernant son système de recrutement. Trouver un personnage adapté à nos besoins est un jeu d’enfant, mais le convaincre est une autre paire de manches puisqu’il faut se fier à une jauge de fidélité à l'organisation. Pour les besoins de la démo, cette partie a été évitée. Il n’en fallait pas plus pour éveiller nos craintes concernant des quêtes répétitives nécessaires pour obtenir la confiance de notre nouveau compagnon. Tout cela est de l’ordre de la spéculation contrairement aux trois classes parmi lesquelles se répartit notre effectif. La personnalisation des perks vient enrichir ce système, mais de base, nous aurions tendance à dire que ce nombre est insuffisant.
Nos premières impressions : vivement !
Incarner tout le monde et personne à la fois à quelque chose de très sympathique dans un jeu vidéo. Ça l'est d’autant plus quand nous nous apercevons qu’Ubisoft a réussi à créer un écosystème qui nous a paru criant de vérité. Il ne reste plus qu’à faire taire nos appréhensions, dévoiler l’intégralité de la carte ainsi que du mode solo et alors nous pourrons labéliser Watch Dogs Legion, qui part sous les meilleurs auspices.