TEST - DuckTales Remastered : c'est la danse des canards ?

Pour sûr, DuckTales Remastered fleure bon le old school à tous les étages. En un mot comme en cent, il est un pur plateformer 2D, doté d’un gameplay simple comme bonjour. Puisqu’il est un simple canard, Picsou ne peut pas faire grand-chose de plus que sauter (et faire coin-coin). Fort heureusement, sa fidèle canne peut lui permettre de rebondir, de se débarrasser des ennemis et d’atteindre des plateformes plus élevées. En outre, un bon coup bien placé permet de déblayer le chemin ou de balancer des rochers en l’air.

Le level design laisse peu de place à l’erreur.

Avec ces aptitudes que n’envierait aucun super-héros, Picsou se balade au sein de six niveaux. Étant donné qu’ils possèdent tous un thème bien particulier - Amazonie, Transylvanie, Mines africaines, Himalaya ou encore la Lune -, le dépaysement est total. C’est d’autant plus vrai qu’ils se veulent labyrinthiques (horizontalement et verticalement) et qu’ils ne rechignent devant rien pour piéger les plus avertis (à l’aide de lave, de pics à glace, de bestioles belliqueuses…). Sinon, le schéma est toujours le même : il s’agit de retrouver plusieurs objets en parcourant les environnements, objets qui donnent accès au boss et au Saint Graal une fois le monstre terrassé (via une technique unique).

Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas parce que DuckTales Remastered repose sur un gameplay accessible que la difficulté est enfantine. Bien au contraire. Picsou possède une gravité peu commune, qui oblige à dompter le volatile avant de le maîtriser à la perfection. Aussi, le level design laisse peu de place à l’erreur, même si les cœurs, vies et autres bonus ont de quoi vous sauver la mise de temps à autre. À ce titre, il faut noter que les différentes difficultés impactent grandement l’expérience (continue illimités en facile, pas de carte en difficile).

Au final, la durée de vie dépendra de vos aptitudes en matière de plateforme. Plus généralement, les "missions" n’offrent pas toutes le même challenge, ni le même temps de complétion. En tout et pour tout, DuckTales Remastered se termine en 2/3 heures maxi, en sachant que la rejouabilité se matérialise sous la forme d’argent à récolter en vue de débloquer une pléthore d’illustrations (personnages, artworks, esquisses…). C’est toujours un peu léger eu égard au plaisir livré…