TEST - Dragon Ball Z: Ultimate Tenkaichi - L’ultime épreuve de Kakarotto

Reboot, reboot, reboot ! Entendez-vous cette drôle d’alarme ? Foncez, ne perdez pas de temps, qui que vous soyez, vous devez suivre la procédure ! Courez tout droit et passez par la case didacticiel.

Vous l’aurez compris, si vous êtes un habitué des Budokai, si vous êtes un dieu de la manette pour la série des Sparking, il vous faudra tout réapprendre. Que cherche Spike dans ce nouvel opus ? Tout d’abord, il faut savoir que nos amis les développeurs se sont surtout concentrés sur la mise en scène plutôt que sur un gameplay dynamique. La jouabilité a donc été simplifiée. Nous découvrons un nouveau cru avec 2 types de vues, le "corps à corps" et "position de tir". Notre pad se répartit de la manière suivante : une touche d’attaque rapide, une autre plus puissante, protection et dash. Que nous soyons dans un genre de combat ou dans un autre, les touches restent les mêmes. Lorsque nous sommes près de notre ennemi, ce sont les poings qui jouent en notre faveur. À l’inverse, lorsque nous sommes éloignés, ce sont les boules de ki qui prennent le relais.

Alors… comment vous décrire le système du jeu ? Nous dirons que cet Ultimate Tenkaichi est un jeu de combat tactique. Moins technique que ses prédécesseurs, tout se base sur des « Meteor Smashes » où il faut réfléchir sur quel bouton nous allons appuyer et non à rentrer dans le tas. Si nous faisons face lors d’une attaque, le jeu vous demandera de sélectionner un coup faible ou fort. Chaque choix a son importance, car lors d’un enchaînement, vous remplirez plus ou moins vite votre jauge d’esprit, jauge qui permet d’enclencher diverses offensives spéciales. L’ultime attaque utilise celle-ci et peut être déclenchée uniquement lorsqu’un des deux personnages atteint un état critique. Il faut donc essayer de frapper le dos de notre opposant, car une fois derrière lui, il nous est possible de l’exploser sans interruption. Une jauge de ki est également à notre disposition, nous donnant la possibilité d'utiliser des dégagements rapides en utilisant le « boost de frappe » (permettant des combos sans coupures ni réflexion), ou des actions défensives (permettant de se protéger ou de contrer une super attaque d’un ennemi).

Les gâchettes du haut permettent quant à elles de se transformer, provoquer ou se moquer, d’appeler un coéquipier lors des matches en équipe ou bien encore de fusionner si c’est possible. Ce n’est pas tout, le titre nous propose d’affronter des boss (Oozaru, Cooler façon Guedester, etc.) d’une autre manière. En effet, lors de ces phases, il faudra diminuer l’énergie de votre super vilain pour enclencher de multiples QTE. Phases qui ne sont pas du tout gênantes et s'enchaînant parfaitement avec la mise en scène, un pur régal.Malheureusement, tout ceci a un gros défaut. Le fait d’appuyer sur la touche d’attaque peut paraître répétitif et redondant. Les divers enchaînements, quel que soit le personnage, se ressemblent et se jouent d’une même façon. Cela manque de variété pour le coup… Gros problème également lorsque nous sommes en lévitation. Quand nous voulons nous approcher de notre rival et que celui-ci se trouve au sol par exemple, notre personnage ne se dirige pas automatiquement vers lui. Il faudra appuyer sur la touche descente et avant en même temps pour le rejoindre.

Nous pouvons paraître perplexes, même s’il y a de l’idée dans l’air. Soit nous accrochons au système dès le départ, soit nous passons notre chemin. Mais cette nouvelle façon de jouer est vraiment sympathique, bien que les commandes soient simplifiées. Le mot d’ordre qui règne ici : réfléchir avant d’agir !