TEST - DmC: Devil May Cry - Il entraîne au bout de la nuit

En plus des habituelles Orbes Rouges (pour se munir d’objets) et Vertes (pour soigner), les assaillants lâchent également des moutures Blanches. Dans quel but ? Permettre à Dante d’accumuler de l’expérience et de remplir une barre. Lorsqu’elle est pleine, vous recevez un point à dépenser dans l’achat de nouvelles capacités (exemple : se servir de la tête des ennemis pour rebondir) ou attaques (pour chaque pièce d'équipement). En somme, le bellâtre est façonnable, afin que tout un chacun puisse y apposer son style. Bonne nouvelle : les améliorations peuvent être redistribuées à l’envi, de manière à ce que les joueurs tâtonnent ou reviennent en arrière en cas d’erreur. Le principe est basé sur le pragmatisme : la meilleure façon de choisir une aptitude est de la tester.

La contrepartie de cet ingrédient amenant un aspect évolutif à DmC : Devil May Cry ? Cette propension à le rendre très voire trop accessible. C’est d’autant plus vrai que les difficultés de base – Humain, Chasseur de démons, Nephilim – ne proposent pas un challenge insurmontable. Bien au contraire. De fait, les as du genre ne devraient pas avoir trop de mal à achever les vingt missions du jeu. Pour plus de Game Over, ils devront attendre les quatre modes extrêmes supplémentaires, à débloquer. Qu’ils se rassurent, ils pourront reprendre le Dante qu’ils auront mis du temps à faire grandir.

Pour arriver jusqu’au générique de fin, comptez environ 8 heures (dont une soixantaine de minutes de cinématiques). En bref, DmC : Devil May Cry ne fait pas beaucoup mieux que la norme. Pour pallier cela, il offre l’opportunité de refaire les niveaux pour dénicher tous les trésors (clefs, portes donnant accès aux défis, âmes perdues), certains nécessitant un deuxième passage et un chouia d'exploration (à l'ancienne). Le scoring - qui plaira aux aficionados de performances à afficher devant les copains - et les sessions en New Game + augmentent artificiellement l’ardoise. De toute façon, Dante ne s’est jamais trop attardé… Telle une ombre, qui plane et qui hante…