DmC: Devil May Cry : En allumant notre console, nous avons fait la connaissance d'un certain Dante...
Graphiquement, DmC : Devil May Cry souffle le chaud et le froid. Certaines textures n’ont pas à rougir, tandis que d’autres font vraiment pâle figure (elles sont indignes de la génération actuelle). Aussi, quelques couacs techniques – freezes temporaires, chargements un peu longuets – viennent assombrir le tableau que ne renierait pas Picasso. Fort heureusement, le design d’ensemble, foufou au possible, sauve les meubles. Il est assisté par une mise en scène punchy à bien des égards, devant beaucoup au cinéma (ralentis) et à l’héritage de la saga (les poses, la bande-son du tonnerre). Par ailleurs, Ninja Theory est parvenu à se contenter du 30 FPS, en donnant l’illusion que le jeu tourne à plus d’images que cela. Chapeau.
Le feeling général est proche des anciens opus.
Sans surprise, le gameplay n’a qu’un seul leitmotiv : faire pleuvoir les combos sur les ennemis, les faisant alors valser horizontalement et verticalement au gré des coups portés par Rebellion et/ou des tirs lâchés par Ebony & Ivory. En ce sens, le feeling général est proche des anciens opus, très dynamique et davantage porté sur l’offensive (pas de touche pour parer, esquive possible). Il faut dire que les vagues de monstres sont tout sauf épisodiques, laissant peu de place aux répits.
Pour pimenter les rixes, Dante peut passer en mode angélique ou démoniaque. Les deux n'altèrent pas le physique du beau gosse, mais s’illustrent par un arsenal différent, récupéré au fur et à mesure ; et un pouvoir opposé – agripper les ennemis pour foncer sur eux ou, à contrario, les attirer vers nous. Dans le même ordre d’idée, ils n’agissent pas de la même façon lors des phases de plateforme, plutôt nombreuses et difficiles à maîtriser (foutus sauts). Étant donné que ces états sont activables à tout moment à l’aide des gâchettes, l’astuce consiste à passer de l’un à l’autre, de manière à matraquer les bestioles. Eu égard à la palette de mouvements à notre disposition, il y a moult possibilités d’augmenter son score et d’obtenir le précieux rang SSS (c’est mieux pour se la péter dans les classements).
Bien entendu, comme Dante est puissant, les rejetons de l’Enfer ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Si une poignée d'entre eux est basique (taper dessus suffira pour les vaincre), d’autres, en revanche, requièrent un peu plus de doigté. En guise d’exemple, nous pourrions citer ceux affiliés à un élément (feu ou glace), vulnérables avec une arme bien précise (rouge ou bleu, ange ou démon). En ce qui concerne les bosses, sachez qu’ils sont dignes des meilleurs beat them all : géants, mais dotés d’un point faible. Petit bémol tout de même : ils ne courent pas vraiment les rues. Du reste, les présents offrent des affrontements épiques et rythmés.
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