Destiny 2 : Comment s'annonce ce Destiny 2 ? Vraie suite ? Vrai 1.5 ? Voici quelques éléments de réponse.
Nous pouvons donc voir Destiny 2 comme l’aboutissement de Destiny, à minima une esquisse dans l’esprit des pessimistes. Tous les aspects liés au contenu ont été améliorés, choyés, revus. Un solo plus complet et mieux emballé, des Raids plus accessibles (dans le sens strict du terme), des Assauts mieux finis, des Activités plus poussées (et sans avoir besoin d’aller en Orbite pour passer de l’une à l’autre) et du PvP plus évolué (à 4 vs 4 avec l’ajout d’un mode attaque/défense faisant penser à Overwatch, surtout avec cette carte architecturée avec des petits passages couverts). Cette énumération d’arguments positifs s’inscrit dans une forme de logique, celle de mieux faire et de contenter tout le monde eu égard aux retours des aficionados. De ce point de vue là, Destiny 2 ne déçoit pas, même s’il faudra confirmer toutes les promesses de Bungie sur la longueur afin de s’assurer que tous les publics s’y retrouvent bel et bien.
L’absence d’une nouvelle classe reste un mystère.
Une chose est sûre néanmoins : la frange de joueurs détestant Destiny n’y trouvera pas plus son compte avec ce second opus. Car force est de constater que l’expérience, manette en mains ou clavier/souris sous les paumes, est sensiblement la même qu’avant. En bref, le gameplay n’a pas changé d’un iota hormis les pouvoirs inédits pour les trois classes, un feeling un chouïa plus punchy et la nouvelle nomenclature des armes, rangées en trois catégories (kinetic, energy et power) accouchant de plus de liberté dans la personnalisation de son Gardien. À cela s’ajoute l’intronisation de nouveaux outils pour semer la mort, comme un lance-grenade particulièrement efficace pour ne citer que lui. Ceux qui kiffaient le gameplay de Destiny ne seront pas du tout dépaysés et ils seront sans doute un peu étonnés, à l’inverse, par le manque d’évolution notable, principale cause de ce sentiment de jouer à la même chose. Il y a pourtant des éléments qui mériteraient une rupture (une progression moins générique) et l’absence d’une nouvelle classe reste un mystère sachant que Bungie a fait le choix de n’autoriser aucun transfert de personnage entre les deux épisodes.
Destiny 2 est l’occasion, aussi, pour Bungie de porter sa franchise sur PC, via Battle.net pour assurer la synergie avec Blizzard et les avantages que le monopole implique. Alors que nous aurions pu craindre quelques soucis techniques ou d’optimisation, il n’en est rien : sur cette « nouvelle » plateforme, le FPS se met plus que jamais sur son 31 et, en face, la mouture PlayStation 4 Pro en prend pour son grade. Parfaitement fluide (framerate débloqué), généreuse dans les effets visuels (reflets, particules) et affichant des textures chatoyantes, la version PC de Destiny 2 est un réel bonheur visuel jamais pris en défaut. Sur console, il faudra sans doute se contenter d’un rendu tout juste meilleur que celui revendiqué par Destiny à son époque. En somme, n’attendez pas non plus de révolution graphique malgré la belle variété d’environnements qui se présente.
En termes d'évolution pure et dure, Destiny 2 ne peut être qualifié de suite à proprement parler. Dans le même temps, le contenu est beaucoup trop copieux pour exister en tant que simple extension ou mise à jour. Il est, en quelque sorte, ce qu'aurait dû être Destiny dès son lancement, à savoir un FPS au parfum MMO, capable de plaire à un maximum de monde. Pas seulement pour son gameplay hyper accessible, mais aussi pour tout ce qu'il offre d'universel. Plaisir solitaire, petit trip entre amis ou rencontre avec des inconnus, soit de quoi se créer des souvenirs. Des beaux, si possible. Ce qui sera encore plus vrai sur PC.
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Apparemment, ils ont changé la donne. Tant mieux, tant mieux.