Dead Rising 2 : Un hit en surpuissance, parfait pour les longues nuits d'automne.
Cinq ans après les évènements de l'épisode téléchargeable Case Zero, qui ont conduit à la mort de sa femme et l'infection de sa fille, Chuck Greene se rend à Fortune City pour tenter de gagner de l'argent.
Le héros de Dead Rising 2 est en effet loin d'être riche, et le Zombrex, médicament à donner quotidiennement qui empêche les porteurs du virus Z de se voir transformés, coûte malheureusement une coquette somme. Il participe alors à la plus grosse émission de jeu télévisée et de télé-réalité du pays, Terror Is Reality, un jeu animé par Tyron King durant lequel les participants doivent éliminer un maximum de zombies pour remporter les gros sous.
Malheureusement, suite à notre participation, un mystérieux incident survient et les zombies enfermés jusqu'alors s'échappent et contaminent la grande majorité de la population, en dehors de quelques courageux survivants. Chuck se trouve alors obligé d'occuper une planque de fortune fortement protégée en compagnie de quelques rescapés, dont sa fille Katey, l'agent de sécurité Sullivan autoproclamé régent du site et Stacey Forsythe, la sympathique et charmante patronne du CURE, une organisation de défense pour l'humanité des zombies.
La petite troupe s'élargit très vite au fil de notre aventure, avec la belle journaliste prête à tout pour réussir, Rebecca Chang, ainsi que des survivants secondaires que nous pouvons sauver durant nos missions annexes, tous plus charismatiques et originaux les uns que les autres. Mais s'il y a bien des personnages qui brilleront par leur caractère et par leur folie, ce sont bien les psychopathes, surnom affectueux par lequel les développeurs ont décidé d'appeler nos ennemis humains et pourtant si dangereux.
Du pervers sexuel à la mascotte colérique en passant par le boucher ensanglanté et les patriotes prêts à tout pour l'honneur de leur pays, rien n'est laissé au hasard pour ce qui est de leur caractère, ni même de leur style. Bref, les personnages nous ont tous séduits par leurs personnalités originales, variées, décalées, barrées, et également par leur look travaillé et leurs répliques tapageuses.
Le scénario n'est pas non plus délaissé, car les séquences décalées en compagnie de nos adversaires barrés laisseront vite place à la tragédie de la situation : nous sommes mis en quarantaine par les autorités à l'extérieur, sans moyen de les contacter et devons survivre jusqu'à l'arrivée réglementaire des secours imposée par la loi, dans 72 heures.
D'ici là, les rebondissements s'enchaîneront, nos rapports avec les rescapés évolueront, la vérité sur la libération des zombies éclatera, et les soucis ne manqueront pas de venir montrer le bout de leur nez. Digne d'un (très ?) bon film typique du genre, il n'hésite pas à revendiquer son côté classique et peu original, profitant d'une mise en scène soignée et travaillée nous tenant en haleine jusqu'à la révélation finale et même après, l'histoire de Dead Rising 2 est tout bonnement mémorable.
Commenter 19 commentaires
J'ai le jeu mardi,je suiiiiis trooooop présser
Quelques checkpoint n'aurait pas été de refus. Obligé de trouver des chi***es pour sauvegarder
Je pense que tu ne le regretteras pas
PS : Mon arme préféré pour l'instant est la tondeuse à gazon (J'ai pas été loin dans le jeu, donc je pense qu'il y aura d'autres "armes" encore mieux )
C'est clair, ce titre est une beauté bon test cloud
Mon arme préféré, c'est le gant de boxe en feu
Une note qui me réjouit (étant fan du premier opus)
Juste une chose:
Les moins
• La limite de temps parfois oppressante
Je dirais que c'est un peu le but d'un survival horror et la marque de fabrique de DR
Oui, mais comme je l'explique, elle est justifiée mais parfois un peu chiante, et ça risque d'énerver quelques joueurs, donc je l'ai relevée =)
Surtout qu'une fois fini il reste que le level up du personnage et trouver les dernières cartes combos, donc rien d'extraordinaire à par pour les chasseurs de trophée !
Si ce jeu à un scenario réussi alors tout les jeux l'ont, car il est des plus banal
Mais non t'as pas perdu des heures de jeu, tu as tout simplement zoné en augmentant les capacités de ton perso.
En tout cas white, bravo, un excellent test fait avec passion, il semble que tu n'aies pas essayé le premier, si tu as l'occasion, il est à faire aussi. L'histoire est tout aussi bonne, et la présence d'un appareil photo aide à faire monter ton level un peu plus vite que dans cet opus-ci.
Si tu tape des check point, tu enlèves l'interêt de la progression si particulière du titre. ça contribue à te mettre la pression et à bien te préparer avant chaque nouvelle mission. Quand on rajoute en plus le temps limité, et la difficulté de certaines situation et on obtient le parfait action-survival horror
@mopral
c'est pas en y jouant 4 heures que tu peux le juger, DR est un jeu qui prend le temps de se découvrir, les possibilité augmentant avec ton niveau. Un conseil, remet la galette dans ta ps3 et persévère, les rencontres avec les psychopates devraient vite te convertir.
Le jeu est ultra répétitif, ils ont essayé de réduire cela avec la combinaison des armes, ça c'est pas mal mais bon c'est trop peu.
On avance, on tue les zombies, on revient soigner sa fille, on repart tuer les zombies, on revient soigner sa fille...
Pas convaincu, mais ça reste un bon jeu.
Mais si je ne suis pas d'accord pour mettre la limite de temps oppressante (car même si c'est vrai, c'est le but du jeu, c'est réussi, ça ne peut pas trop aller dans les "moins") moi ce qui m'a refroidi c'est plutôt les psychopathes (et ils m'ont refroidi plus d'une fois au passage), autant se frayer un chemin dans des hordes de zombies est simple (on ne remerciera jamais assez l'inventeur de la barrière de sécurité), autant calmer un de ces énergumènes humain relève du parcours du combattant et casse le rythme du jeu.
Ce déséquilibre peut être fatal au plaisir du joueur (j'ai d'ailleurs faillit laisser tomber, n'ayant plus autant de temps à consacrer aux jeux vidéo maintenant que par le passé), à cause de ça, j'aurais plutôt visé le 15.
Pour le reste, c'est du tout bon, il faut juste gérer les trajets avec les survivants sinon on s'emm...bête ferme à faire des aller-retours mais la mise en situation générale est bonne.
Enfin, n'oubliez pas, le Chuck a une toute petite vessie, on ne le dira jamais assez: allez aux toilettes
Je n'ai effectivement pas fait le premier car je n'ai tout simplement pas de 360, malheureusement =/