TEST - Castlevania: Lords of Shadow

Nous sommes en l’an de grâce 1045 quelque part en Europe. Le clergé est sous tension : Dieu semble avoir abandonné la race humaine et le monde connaît ses heures les plus sombres. Un sortilège néfaste dont nous ne saurions déterminer la provenance empêche les âmes des défunts de rejoindre l’au-delà et les contraint à errer dans le monde des mortels. La Confrérie de la Lumière est un détachement clérical qui compte dans ses rangs les Chevaliers de la Lumière : des spécialistes affectés à l’éradication des manifestations paranormales et à l’affrontement des soldats des Seigneurs de l’Ombre. En effet, hormis le sortilège qui plane sur le monde, une guerre sans merci s’est déclarée entre les forces des ténèbres et le monde des humains.

Gabriel est l’un de ceux qui croient que Dieu a laissé les hommes à leur triste destin. Au cours d’une attaque menée par l’un des Seigneurs Noirs, Marie, la femme de Gabriel, fut assassinée et son âme resta aliénée au monde des vivants. Notre héros fou de rage depuis le meurtre de son épouse, a voué le reste de son existence à l’éradication totale des engeances démoniaques. Seulement, le premier homme de l’Histoire à porter le patronyme « Belmont » va devoir mener cette vendetta seul et découvrira que cette vengeance pourrait bouleverser l’équilibre du monde.

Comme vous avez pu vous en rendre compte, Castlevania: Lords of Shadow prend un chemin scénaristique différent de ses aînés car dans ce jeu, point question de Dracula comme dans la quasi-totalité des Castlevania mais plutôt d’un bestiaire inspiré des légendes européennes, voire peut-être même des derniers films de fantasy gothique tels que Van Helsing ou Underworld par exemple. Dans cet épisode, les lycanthropes plus connus sous l'abréviation lycans ne sont plus des métamorphoses accessibles aux vampires mais bel et bien des créatures à part. Les vampires d’ailleurs ne sont pas des êtres à l’allure de vieux aristocrates en costume de la vieille époque (ouf, ils nous ont épargné Twilight) mais plutôt le résultat hybride d’un croisement entre une chauve-souris et un humain qui aurait des manières de racaille des banlieues. Et encore là, vous n’avez qu’un bref aperçu du melting pot de créatures et monstres légendaires que Gabriel devra occire à grand renfort de couteaux en argent et de coups de fouet.