Batman: Arkham Origins : Batman chez Nintendo, mais sans armure cette fois.
Premièrement, y a-t-il des différences perceptibles en termes de graphismes ? Oui, même si c'est très léger. En effet, force est de constater que, dans l'ensemble, la version Wii U de Batman: Arkham Origins est un chouïa plus fine, tandis que la partie technique souffre d'un peu moins de ralentissements (par rapport à son homologue sur PlayStation 3). Du moins, ce constat est surtout vrai dans les environnements extérieurs... Car les intérieurs semblent plus touchés que partout ailleurs. En d'autres termes, en pesant le pour et contre, il y a autant d'avantages que de désavantages sur toutes les consoles de salon confondues. Voilà qui est équitable. Bien évidemment, nous retiendrons surtout de ce Batman: Arkham Origins une modélisation des personnages et un character design d'orfèvre. Et ça, peu importe où vous vous trouverez...
Il ne faudra pas s'attendre à une révolution du point de vue de la prise en main.
Ensuite, vient la partie gameplay et, par extension, celle consacrée au GamePad. Alors, la manette spéciale de la Wii U est-elle exploitée en long, en large et en travers ? Oui... mais non en fait. Contrairement à Batman: Arkham City - Armored Edition - qui était spécifiquement conçu pour la machine de Nintendo -, ce Batman: Arkham Origins se contente du strict minimum. Ainsi, tout juste faut-il se contenter d'une carte affichée en permanence sur l'écran du GamePad, tandis que des fonctions gyroscopiques viennent parfois pointer le bout de leur nez (exemple : sur les phases d'enquête liées aux scènes de crime). Après, il est bien évidemment possible de libérer sa télé via l'indispensable fonction off-screen (le rendu est d'ailleurs d'excellente facture). Mais il ne faudra pas s'attendre à une révolution du point de vue de la prise en main. Ce n'est pas pour rien que Batman: Arkham Origins est compatible avec le Pro Controller.
Côté contenu, la Wii U a le droit à la même chose, ou presque. Si le mode solo est exactement le même et qu'aucun défi ne manque (même ceux liés à Deathstroke), il faudra néanmoins s'asseoir sur les sessions en multijoueur. Ceux qui voulaient prendre du plaisir entre potes se sentiront lésés, en sachant que l'histoire principale est suffisamment copieuse pour tenir en haleine de longues heures durant (sans compter la myriade d'objectifs annexes).
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rajoute beaucoup de plaisir à ce jeu sublimement réalisé, si on ignore les bugs rencontrés par beaucoup de joueurs