Nouvelle licence alléchante ou pas ?
Quand les développeurs inventifs se cachant derrière la franchise LittleBigPlanet se lancent sur la PSVita pour développer une licence exclusive, il y a de quoi s’y pencher avec intérêt. Tearaway – c’est le nom du bébé – était donc jouable sur le showfloor de Los Angeles. Ni une ni deux, nous avons sauté sur l’occasion pour prendre une belle bouffée d’air frais. Et quelle bouffée d’air frais !
De toute évidence, Tearaway ne ressemble en rien à ce que nous avons déjà pu voir jusqu’à présent. Pour faire simple et en vulgarisant un peu, il mélange les genres action enfantine, puzzles gentillets et plateforme simpliste, avec un zeste de god-mode. Concrètement, vous contrôlez un des messagers, à savoir Iota ou Atoi, avec une maniabilité classique (sauter, diriger, porter/lancer des objets) tandis que vous pouvez directement interagir avec l’environnement à l’aide de vos gros doigts et des interfaces tactiles de la PSVita (écran et pavé situé à l’arrière).
Forcément, les possibilités sont assez énormes puisqu’au hasard vos mimines permettent de déclencher des mécanismes (ralentir un disque pour continuer d’avancer) ou d’aider le personnage principal, qui est tout sauf un héros aux capacités hors norme (le faire sauter plus haut avec des trampolines dédiés à cet effet). Parfois, vous allez devoir utiliser les deux types de gameplay – classique et exotique – pour pouvoir continuer l’aventure (bonjour les acrobaties).
En d’autres termes, Tearaway se veut être une expérience rafraichissante, dotée d’un véritable univers travaillé. Mignons, colorés et pétillants comme jamais, les graphismes nous emportent dans un monde fait de papier, de bric et de brac, où les personnages loufoques – tels que des écureuils sur lesquels il faut coller des motifs fabriqués par nos soins se succèdent pour nous aider dans notre quête. De la vie, le dernier né de chez Media Molecule n’en manque pas et a plutôt tendance à instaurer la bonne humeur pour qui veut faire partie du voyage (attention, vous allez devoir renseigner quelques informations sur vous, telles que votre sexe, votre couleur de cheveux, etc.).
Ajoutez à cela quelques éléments de personnalisation (via des confettis à ramasser pour avoir accès à des éléments ou les appareils photo de la PSVita) et des combats ô combien pacifiques et vous obtiendrez un petit bijou d’innovation. Pour sûr, Tearaway est la preuve vivante que la console portable de Sony Computer Entertainment peut faire des merveilles quand elle est utilisée à plein régime.