Nous avons essayé la nouvelle simulation de Konami, en compagnie des meilleurs joueurs français.
Le changement plastique bienvenu a forcément des incidences sur le gameplay, gameplay qui conserve les leitmotivs des PES, à savoir l’exigence et la précision. Puisqu’il y a moins de bugs, il n’est plus possible d’en profiter pour marquer quelques buts facilement. Autrement dit, la conservation de balle devrait s’avérer beaucoup plus importante, tout comme la construction. A ce titre, le pressing manque cruellement d’agressivité, le défenseur ayant la fâcheuse tendance de se tenir un peu trop à l’écart du porteur. A contrario, des fautes loin d’être évidentes – pour un contact un peu trop appuyé – sont souvent sifflées et les cartons distribués un peu trop rapidement (les arbitres auraient-ils oublié l’option avertissement avant le jaune ?). En bref, il pourrait très vite y avoir un déséquilibre entre l’attaque et la défense, à confirmer dans la version finale (le build que nous avons testé était à 70 % environ).
[PES] a fait un bond en avant en se remettant sur le droit chemin.
Pour ce qui est de la tactique, PES 2014 a conservé l’opportunité de pré-charger trois schémas avant le match, en sachant que vous pouvez très bien laisser l’entraîneur virtuel les choisir pour vous (il suffira d’appuyer sur la croix en cours de match pour naviguer entre eux). A ce sujet, la configuration manuelle contient désormais une combinaison "custom", paramétrable jusque dans les moindres caractéristiques tandis qu'elle est accompagnée d'options stratégiques façon football américain (histoire de bien faire avancer vos pions lors des actions). De fait, les férus de personnalisation s’en donneront à cœur joie pour préparer leur rencontre au mieux, et s’adapter aux indispensables conditions changeantes. En outre, tout le monde devra désormais faire avec le moral de ses troupes, qui s’ajoute à l’état de forme de chacun des membres de son équipe. Si jamais un de vos joueurs loupe une Panenka, alors il y a de fortes chances qu’il se fasse huer et rate de plus en plus de contrôles par la suite. Du moins, c’est ce que Konami promet.
En conclusion et nonobstant les 30 % encore inconnus (qui ne changeront pas la face du monde, à dire vrai), PES 2014 est bien parti pour être un FIFA-like. Sans égaler le maître mais s'en rapprochant davantage que les précédentes moutures, la franchise a fait un bond en avant en se remettant sur le droit chemin, celui qui pourrait la revoir gagnante dans un avenir proche... ou lointain. Comme pour rappeler qu’il était toujours là en ayant fait le dos rond. Comme pour souligner une évidence des plus logiques : sans concurrence, il n’y a pas de meilleur. FIFA n’a qu’à bien se tenir.
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tant mieux qu'il sois pas aussi realiste pes n'a jamais voulue etre ultra realiste il mixe parfaitement fun et realisme et puis fifa sa devient lassant et sur next gen il va faire la meme erreur que pes a l'epoque faire juste un portage