HANDS-ON - Samsung GALAXY Gear : nos premières impressions

Au niveau du design, la GALAXY Gear se montre finalement plus discrète qu'elle n'y paraît de prime abord. Son écran n'est pas si gros que cela et arbore des dimensions tout à fait acceptables. Elle est néanmoins un peu plus épaisse qu'une montre standard, ce qui la rend peu discrète sous une manche, même si elle finit par se faire oublier. Du fait que des composants techniques sont inclus dans le bracelet, l'ensemble affiche une certaine rigidité, notamment au niveau des charnières, ce qui rend le tout relativement peu naturel au poignet. Pour le reste, la GALAXY Gear demeure avant tout une montre. Contrairement à la Sony SmartWatch 2, sa principale concurrente actuelle, elle ne propose pas d'étanchéité, il est donc conseillé de la retirer pour faire la vaisselle.

À première vue, aucun port pour la recharger, et pour cause... Pour la brancher au secteur, il est nécessaire de passer par le socle livré avec. Attention de ne pas l'oublier lors de vos départs en week-end !

Au niveau des fonctionnalités, l'appareil sert avant tout d'écran déporté pour les notifications, mais de nombreuses autres fonctionnalités sont également présentes. Podomètre, contrôleur multimédia, minuteur... plus besoin de sortir son téléphone de la poche pour des actions minimes. En outre, il est possible de réaliser des actions plus complexes comme envoyer un message grâce à l'intégration de S Voice, l'assistant vocal de Samsung. Dictez votre message, il est envoyé !

Créée pour s'intégrer à l'écosystème du constructeur, la montre est faite pour être facilement utilisée de pair avec un téléphone. Un appel reçu ? Décrochez depuis votre montre et commencez à discuter grâce à l'un des deux micros situés de part et d'autre du cadran (pour s'adapter aux droitiers comme aux gauchers) et au haut-parleur se trouvant sur le fermoir. Si la conversation devient trop privée, il suffit de porter son téléphone à l'oreille pour que l'appel soit aussitôt transféré dessus. Il en va de même avec les notifications. Lors de la réception d'un e-mail sur la montre par exemple, il suffit de soulever le smartphone pour que la bonne fenêtre s'ouvre automatiquement.

Malheureusement, cela implique de garder un téléphone de la marque, l'ouverture vers d'autres écosystèmes n'étant pas prévue à l'heure actuelle. Seuls les GALAXY Note 3 et Note 10.1 (2014 Edition) sont pour le moment compatibles, tandis que le GALAXY S4 le sera très prochainement.

Le paramétrage de la Gear peut se faire directement depuis le menu de celle-ci, mais également depuis l'application Gear Manager disponible sur Samsung Apps. Cette dernière est toutefois nécessaire lorsqu'il s'agit d'installer l'une des 70 applications disponibles pour la montre. À noter donc que le passage sur une custom ROM risque de rendre le téléphone incompatible avec la montre.

La fluidité est au rendez-vous, plus que sur la SmartWatch 2 de Sony, mais l'ergonomie en revanche est inférieure. Un seul bouton permet de revenir au menu principal, toutes les autres actions devant se faire depuis l'écran tactile. Un swype vers le haut pour ouvrir le dialer (dont les touches sont extrêmement petites), un autre vers le bas pour revenir en arrière ou ouvrir l'appareil photo... de quoi se mélanger les pédales tant cela est différent de ce que propose le système Android de base.

L'une des fonctions qui seront les plus utiles est de pouvoir faire sonner son téléphone depuis sa montre, même s'il se trouve en silencieux. Les personnes tête en l'air en seront ravies. Attention toutefois, cela se fait dans la limite de la portée Bluetooth, à savoir 10 mètres. Par ailleurs, s'éloigner de plus d'un mètre cinquante du téléphone le verrouille automatiquement. Pratique pour conserver sa vie privée.

En ce qui concerne l'appareil photo, il fait ce qui lui est demandé, à savoir prendre des clichés de faible résolution pour une utilisation rapide. Pas matière à devenir artiste, mais une praticité indéniable.

Pour conclure, cette GALAXY Gear est un bijou de technologie, et Samsung l'a réellement soignée sur le plan technique. Toutefois, son prix très élevé, ses nombreuses contraintes et ses quelques soucis d'ergonomie la rendent très peu concurrentielle.