Du sang, du sexe, des cauchemars et des moutons... Cocktail complètement bizarre, et sombre à souhait, du premier jeu en HD de l'équipe derrière la série des Persona.
S'il y a un domaine que le monde du jeu vidéo a bien des soucis à aborder, il s'agit bien de celui du sexe.
Ces derniers temps, il est vrai que le jeu vidéo commence à aborder ce sujet avec un peu plus de légèreté. Kratos n'hésite pas à balayer les images de sa femme et sa fille qui le hantent pour se laisser aller aux plaisirs charnels. Ethan et Madison pansent les plaies de leur âme en s'unissant dans un concept auquel ils croyaient ne plus jamais avoir droit : l'amour. Qu'il soit primaire ou profond, le sexe ou l'amour dans le sexe n'a que rarement trouvé un bon ambassadeur au sein des jeux vidéos. Pourtant, nous ne pouvons nier que le monde court après cela. Tout est prétexte à l'accès aux plaisirs charnels et plus franchement au but de trouver l'âme sœur (avec qui d'ailleurs nous aurons aussi accès à ces plaisirs).
Catherine risque fort de jeter un pavé dans l'eau. Visiblement, le sexe sera utilisé à des fins totalement contraires aux bonnes mœurs : tourmenter l'autre. Et surtout avec une cible comme Vincent, un parfait petit citoyen sans histoire qui endossera non seulement le rôle de victime mais aussi et surtout, de souffre-douleur.
Même s'il est vrai qu'Atlus n'a jamais réellement fait des RPGs accessibles aux jeunes ados de par les sujets développés, les jeux de la firme se sont toujours particulièrement bien vendus au Japon et aux USA sans avoir forcément un auditorat toujours à même de tirer toute la quintessence de l'œuvre.
Atlus abandonne donc ses équipes de jeunes ados pour enfin s'atteler à un jeu mature et qui saura s'assumer malgré un sujet plutôt rare et considéré avec trop de puritanisme en Occident.
Commenter 5 commentaires
avec un vignette pareil, on est obligé de regarder cet article
En plus c'est Atlus qui c'en charge, donc ça ne peut être qu'un jeu de qualité
Affaire à suivre donc