Du sang, du sexe, des cauchemars et des moutons... Cocktail complètement bizarre, et sombre à souhait, du premier jeu en HD de l'équipe derrière la série des Persona.
Vous l'aurez compris, Catherine sera un RPG digne de la réputation de la Team Personna, une équipe de développement basée chez Atlus et attitrée pour la série Persona.
Atlus est un éditeur totalement atypique dans le paysage du RPG nippon. A la base, simple éditeur touche-à-tout, Atlus s'est forgé une réputation de marque spécialisée dans le RPG et surtout aux États-Unis où une majorité des titres commandés par la firme finissent par y être gratifiés d'une sortie.
Depuis plus de vingt ans, Atlus est à l'origine de l'une des plus grandes séries du RPG japonais : Megami Tensei. Versée dans les arts occultes, la mythologie et les démons de tous poils, cette série a engendré un nombre tout simplement impressionnant de séries dérivées dont l'une d'elles fut particulièrement plus appréciée que les autres : Persona.
Persona est un peu l'histoire d'épouvante que les jeunes Japonais adorent se raconter les soirs d'été : de jeunes collégiens (et plus tard, lycéens) parviennent à donner vie à des facettes de leur personnalité sous forme d'entités éthérées. Une façon originale de traiter des contacts et batailles psychologiques par le biais d'ectoplasmes et autres apparitions fantomatiques. Évidemment, nous sommes à des années lumières du respect mutuel et de l'esprit combatif sain et serein que l'on pourrait retrouver dans un RPG nippon traditionnel ou dans un bon vieux Pokémon Version Rose Bonbon. Le studio souhaite parler des confrontations psychologiques sous un autre angle et leur donner une violence physique.
Afin d'ajouter un aspect visuel encore plus particulier, le Studio 4 °C vient apporter sa pierre à l'édifice. Ce studio d'animation japonaise est célèbre pour sa patte graphique. Nous avons pu contempler ses œuvres dans un épisode des Animatrix, 2 parties de l'OAV Batman Gotham Knight, et pour les connaisseurs dans les films d'animation Princess Arete, Mind Game, Amer Beton, Spriggan, Memories, ou encore la série Mahō Shōjotai Arusu.
Inutile de vous préciser que l'ambiance ressentie dans ce genre de production est tout sauf rassurante. Apparitions démoniaques, disparitions inexpliquées, prophéties macabres et scénarios apocalyptiques sont autant de sujets que le studio aime et manie particulièrement bien.
Catherine sera donc de cet acabit. Une guerre psychologique, un entre-choc spirituel mais dont les conséquences auront de la consistance, si nous pouvons dire, d'une mort réelle et apparemment inextricable. A un détail près, cette fois les protagonistes sont beaucoup plus âgés que les éternels héros de Shônen et Atlus compte bien explorer de nouvelles facettes psychologiques impossibles à aborder avec des héros adolescents sans tomber dans la pédophilie ou l'amour complètement puéril.
Commenter 5 commentaires
avec un vignette pareil, on est obligé de regarder cet article
En plus c'est Atlus qui c'en charge, donc ça ne peut être qu'un jeu de qualité
Affaire à suivre donc