Naguère roi des conférences, Ubisoft vient d'en planter une deuxième de suite. Il faudrait peut-être se recentrer...
Il fut un temps où Ubisoft était l'instant magique des conférences pré-E3, où il se passait quelque chose chaque minute. Aujourd'hui, il ne se passe plus grand-chose. C'était prévisible après le fiasco du show de l'an dernier. C'est confirmé par celui de cette année 2016. En devenant la caricature de lui-même, en transposant à l'infini la recette « open-world multiplayer », Ubi s'est perdu en route. La conférence d'aujourd'hui n'est que le reflet de ce cruel constat : la firme française ne fait plus rêver et la saillie contre Vivendi d'Yves Guillemot en conclusion a rappelé que la menace d'un avenir encore moins radieux était bel et bien là.
Les révélations du jour n'avaient pas besoin d'une conférence.
À vrai dire, il y a cette impression qu'Ubisoft évolue sur une autre planète, dans un autre monde. La conférence a duré deux heures, soit 30 minutes de plus que celle de Microsoft. Pourtant, il y avait beaucoup plus de bla-bla, cachant un vide avéré. Peut-être parce que Watch_Dogs 2 avait déjà été révélé - problème de timing. Sans doute parce que le reste apparaît sans âme. Ghost Recon Wildlands, c'est grand, c'est riche en possibilités, mais nous y avons déjà joué 100 fois. Et que dire de Steep, le one more thing en forme de jeu de snowboard en monde ouvert. C'est un tant soit peu original, mais qui a envie de terminer une présentation là-dessus ?
Certes, Ubisoft a bardé sa conférence de phases de gameplay. Mais elles étaient soit trop longues, soit très bavardes, voire carrément un mix des deux. La forme, autant que le fond, sent le réchauffé. Ces deux heures d'ennui ont, à coup sûr, rassemblé les Ubifans criant au génie à la moindre production du géant français. Il faudrait qu'un jour la duperie cesse. En 30 ans, Ubisoft est passé par tous les états. Il a tour à tour innové, recyclé, innové et recyclé. Les révélations du jour n'avaient pas besoin d'une conférence. Nous non plus. Et tant pis si les jeux sont réussis à l'arrivée. Aujourd'hui, ce qui compte, c'est l'impact. Et il vaut mieux s'exprimer quand il y a vraiment des choses à dire. Sans quoi, il y a de quoi passer pour un beau parleur.
Commenter 22 commentaires
Je ne comprends pas.
J'ai trouvé le temps long pendant la conf.
J'avais qu'une envie, c'était que ça se termine
Mais bon c'est Ubisoft, il faut crashé dessus...
C'est Ubi, faut crashé dessus c'est tout...
Donc déçu de voir Ubisoft ne avoir annoncer un nouveau Splinter Cell.
Sinon bah Ghost Recon Wildland ma statisfait pour son gamplay/graphisme/co-op a 4.
Le reste de la conf bah pffffzzzzzzzzzz... sans grande saveur trop de blabla.
D'où sort cette nouvelle manie de sans cesse victimiser la firme ?
Et plein de belles choses, avec une vraie tuerie à la toute fin, le omt : Steed
Pas de moi justement, j'adore Ubi et ce depuis le premier Assassin'sCreed.
Watch Dogs 2 Love
Comme quoi avoir une grosse tour ne fait pas de toi quelqu'un au gros cerveau. Si tu es toujours fan d'Ubisoft c'est que tu es clairement un pigeon car entre un watch dog manquant de relief, ACU l'alpha en early access à 70€, the division qui ressemblera à un jeu complet une fois payer 150€, faut roucouler pour etre un fan de la firme.