Quelques heureux élus ont pu obtenir une version test de Resistance : Retribution, comme le site Joystiq, et nous en font profiter avec une traduction de leur test.
Voici une interprétation en Français du test rédigé sur Joystiq, site anglophone de jeux vidéo, par Ben Gilbert :
Resistance Retribution se passe quelque part entre Resistance : Fall Of Man et Resistance 2. Le scénario est difficile à capter, celui-ci sautant d'un endroit à un autre, entre les dialogues de notre nouveau héros, James Grayson. Franchement, le scénario n'a jamais été le point fort des Resistance.
De nos jours une grande partie des titres importants de la PS3 ont une adaptation PSP. Mais cette fois-ci, c'est apparemment trop demander à notre chère console portable avec des contrôles, qui à la base étaient gérés par deux joysticks transposés sur un système de contrôle à la Syphon Filter, des graphismes poussés à l'extrême au point de réduire la fluidité de l'image, et une durée de vie artificiellement rallongée par un accroissement abusif de la difficulté répartie (aléatoirement semble-t-il) dans le jeu. A mes estimations, il faut autant de temps pour faire les premiers 90% du jeu que les extrêmement difficiles derniers 10%.
J'ai apprécié les 6 premières heures que j'ai passées avec R : R. Quand le va-et-vient se calme, le jeu montre son meilleur côté. Un arsenal grandissant d'armes très diverses nous permettent de combattre une variété de chimères que M. Grayson rencontre sur son chemin de Londres à Paris. Oh, il y avait même un robot qui était, à ma grande surprise, très agréable à piloter entre les lignes ennemies.
C'est à peu près à ce moment que j'ai rencontré les premières difficultés, au moment où les ennemis deviennent écrasants par leur nombre et leur force. Le système de contrôle à la Syphon Filter face à ce nombre d'ennemis a pour conséquence que vos doigts se mettent à se tordre tout autour sur votre PSP. La manière de jouer devient systématique, et votre seule chance de survivre est de rester à l'abri et de tirer quand il y a un peu de répit. Vous devez réfléchir à quelle arme prendre pour anéantir un certain ennemi, sachant que vous devrez en changer à nouveau pour tuer un autre ennemi. La seule manière est de mourir un grand nombre de fois (en comptant bien sur le système de checkpoint) et, au fil des essais, vous finirez par réussir.
Certains rétorqueront que la connectivité entre la PSP et la manette PS3 permettront de passer outre ces problèmes, mais, comme beaucoup de personnes, j'utilise une PSP-1000, incompatible avec cette option. En tant que jeu de PSP, je le juge sur ses atouts stricts à la PSP.
Voilà, une fois R : R fini, et ayant dit tout ce qu'il y avait à dire dessus, j'ai finalement passé plus de temps dessus que ce que je voulais initialement. J'ai pensé qu'il était terminé à de nombreuses occasions, et cela est dû à son scénario déplorable, et j'ai espéré encore plus souvent qu'il touche à sa fin. Alors que le jeu pourrait être impressionnant, techniquement et graphiquement, un va-et-vient du scénario et un gameplay répétitifs le tirent vers le bas...
Reste maintenant à voir de nous-même si le gameplay est si répétitif, et le scénario si décevant, et pour cela nous devrons attendre la sortie du jeu, le 25 mars.