C'est l'heure des explications.
La PSVita est en train de franchir un nouveau cap dans son cycle de vie, et cela ne plaira pas forcément à tout le monde. Sans surprise et au vu des faibles ventes, Sony Computer Entertainment a décidé de lâcher prise et de laisser le champ libre aux titres Third Party et, surtout, aux productions indépendantes. Shuhei Yoshida n'a pas caché l'inéluctable à nos confrères de chez Polygon.
Quand nous avons lancé la PSVita avec Uncharted, c'était incroyable ; il y avait la qualité de la PlayStation 3 entre vos mains et, désormais, vous voyez la qualité de la PS4 et que les attentes des joueurs vis-à-vis des graphismes ont augmenté.
Le rapport ? Difficile à dire, mais aux yeux de Shuhei Yoshida, puisque les standards visuels sont élevés avec la nouvelle génération, alors il ne sert plus à rien de pousser la PSVita dans ce sens. Une explication difficilement recevable, qui met davantage la lumière sur le boom des indies.
Heureusement qu'il y a eu le boom des indies et que les studios offrent beaucoup de contenus à la Vita. En termes de gameplay et de mécaniques, les gens veulent passer 10 ou 15 minutes dessus, pas plus, et n'importe où. Sur la Vita, cela fonctionne bien grâce à la possibilité de reprendre sa partie sans éteindre/rallumer sa console, et tous ces jeux indépendants sont excellents d'un point de vue game design. Au lieu de vivre de grandes histoires et de regarder de belles cinématiques, vous pouvez passer des heures sur la Vita. Je pense que c'est la meilleure manière de fournir du contenu à la Vita. Et nous continuerons de faire des jeux cross-platform en téléchargement.
Y aura-t-il moins (voire plus aucun ?) de titres First Party ?
Je dirais que oui.
Reste l'apport des éditeurs tiers (Shuhei Yoshida a mentionné le cas Borderlands 2) et l'option Remote Play avec la PlayStation 4. Est-ce seulement suffisant ?