Apple ne donne pas ses données à n'importe qui.
Suite aux problèmes de confidentialité entre les entreprises américaines et le gouvernement des USA au début du mois de juin, le journal The Guardian révélait que l'agence de sécurité nationale américaine avait envoyé des milliers de demandes à de grandes firmes. Apple en faisait partie et devait donc envoyer des informations sur certains de ses clients. La close de confidentialité défend bien évidemment en partie le consommateur, mais pas totalement.
La firme de Cupertino a posté un communiqué pour se défendre des différentes attaques qui lui sont portées de la part de plusieurs associations de consommateurs. La société à la pomme réplique en indiquant que c'est à compter du 6 juin qu'elle a été mise au courant de cette opération "PRISM". Pour rappel, cette dernière permet à l'état d'accéder directement aux données sans passer par l'accord de l'entreprise. Mais Apple avait déjà reçu entre 4 000 et 5 000 demandes du 1er décembre 2012 au 31 mai 2012. Ces demandes concernaient entre 9 000 et 10 000 comptes. La firme précise avoir étudié toutes les requêtes et n'a accédé qu'aux plus prioritaires, comme celles concernant les crimes graves.
La société tente donc de se couvrir en prônant la protection de ses clients, même si c'est le gouvernement américain qui est désormais aux commandes des données de la société.