Yoshi et bébé Mario sont de retour.
Le gameplay dans ses grandes lignes reste également très proche et se veut très accessible, pour satisfaire aussi bien les joueurs d'antan qui voudraient se remémorer les souvenirs d'un jeu marquant, que leurs enfants qui poseraient pour la première fois leurs mimines sur cette franchise à fort potentiel. Comme pour les précédents opus, le joueur dirige Yoshi, capable d'avaler ses ennemis et de les transformer en œufs dont il se servira plus tard comme projectile. La digestion en trois étapes !
Après une assimilation pas forcément instinctive des trois touches de jeu (sauter, gober, tirer un œuf), le titre se présente comme plutôt accessible. Il n'est jamais trop difficile d'arriver au bout d'un niveau, et les passages difficiles pourront facilement être contournés grâce aux ailes qui apparaissent après un certain nombre de vies perdues au même endroit, permettant de voler sans fin. En revanche, les adeptes du 100 % risquent bien de s'arracher les cheveux pour terminer chaque niveau avec les 5 fleurs, les 20 pièces rouges et les 30 étoiles.
Les nostalgiques apprécieront toutes ses ressemblances, mais trouveront encore plus de plaisir dans les nouveaux mécanismes de gameplay qui viennent ponctuer l'aventure. Nous noterons parmi elles l'œuf géant pour tout détruire sur son passage, l'œuf en métal qui permet de marcher au fond de l'eau, l'ennemi qui mime les déplacements du joueur, les jumelles permettant d'avoir une vue plus globale de la scène, ainsi que de nouvelles transformations comme le marteau-piqueur ou le chariot de mine. Notons que les anciennes transformations essayées (sous-marin et hélicoptère) se montrent quant à elles plus ardues à piloter.
Pour faire simple, Yoshi's New Island semble reprendre tout ce qui avait fait ses lettres de noblesse dans les années 90 en l'agrémentant de nouveautés plutôt bien senties qui font sourire. L'univers est toujours aussi coloré et varié, la bande-son toujours aussi entêtante et seules les commandes peu intuitives seraient de prime abord critiquables. Ce défaut mineur laisse néanmoins rapidement sa place à l'émerveillement et à la nostalgie.
Commenter 2 commentaires
J'avais un peu peur de la direction artistique en voyant les premiers screens mais au final je me trompait c'est toujours aussi beau.
Mais ces vrai qu'il m'intéresse beaucoup mais je ne pourrais le prendre je doit vraiment restreindre au plus mes envie de jeux. Toute façon j'en ai un tas a terminés.