Nous étions récemment conviés à passer chez Anuman Interactive et découvrir d'un peu plus près Syberia 3. Et derrière Syberia ,il y a un homme, Benoit Sokal, qui se passionne pour l'art de conter, et qui sait comment garder constante l'attention de son public, le bougre !
L'impatience est certaine pour nombre d'amateurs d'aventures virtuelles à l'approche de la sortie du troisième volet des péripéties de Kate Walker – l'héroïne de la série pour celles et ceux qui l'ignoreraient –, dont la sortie est prévue pour le 20 avril.
Il faut dire que cela fait tout de même 13 ans qu'ils l'attendaient cette suite à Syberia 2, les aficionados ! Et si l'histoire de ce troisième volet commence quasiment au au sortir de celle de l'épisode précédent, comme si toutes ces années d'attente n'avaient pas existé, sa réalisation a elle bénéficié des avancées techniques de la dernière décade.
Force est de constater que le passage au tout 3D ne dessert absolument pas Syberia
Que les fans se rassurent, le cœur du jeu reste le même, à savoir une aventure où les interactions avec l'environnement se font sur la base du point'n click, et où il s'agira de résoudre moult énigmes en utilisant judicieusement les objets récoltés au fur et à mesure de sa progression dans le jeu. Mais, puissance de calcul des machines d'aujourd'hui oblige, bien que Benoit Sokal ait désiré conserver une narration visuelle basée sur les cadrages pré-déterminés, tout le jeu est maintenant en rendu 3D, ce qui – tout en conservant l'aspect bande dessinée des deux premiers opus – permet à la mécanique de gameplay de subir quelques menus changements.
Par exemple, bien qu'imposés, les écrans de jeu peuvent parfois être légèrement déplacés, de sorte à porter l'attention du joueur sur tel ou tel élément du cadre quand il y en a plusieurs avec lesquels interagir. Il sera aussi possible de saisir et bouger des objets afin de mettre la main sur ceux, cachés dans le fatras, qui seront nécessaires pour pouvoir poursuivre l'aventure.
Autre ajout à la série, il y aura des choix multiples lors de certains dialogues, de sorte à laisser Kate orienter la discussion sur un sujet en particulier, révéler l'humeur que le joueur voudra lui prêter à un moment M... ou encore de jouer double-jeu lorsque la situation l'exige.
Bien entendu nous ne spoilerons ici aucun élément de l'intrigue à venir et nous contenterons de situer vite fait le cadre de la démo sur laquelle nous avons pu avoir un aperçu du jeu : un hôpital duquel Kate doit essayer de sortir, au tout début du jeu.
Et force est déjà de constater que le passage au tout 3D ne le dessert absolument pas en ce qui concerne la direction artistique. Le résultat est très beau et les divers protagonistes rencontrés, de vraies « gueules » pour la plupart, s'insèrent parfaitement dans le décor, donnant à l'ensemble un aspect bien tangible malgré une technique parfois un peu raide (hey, en même temps il ne s'agit pas de Horizon: Zero Dawn !).
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